Ancienne forteresse des Amazones

- Tu as autre chose pour écrire... ?

Maëva commençait à stresser. Elle ne voulait pas que ça chance de pouvoir enlever tout ça ne se brise avec la plume de Marcus. Hors de question.... Si elle aurait respirer, Marcus pourrait sentir que sa accélérait. Mais au lieu de cela, s'était le battement de son coeur qui accéléra.

- Trouve quelque chose, s'il te plait...

Maëva prit le parchemin avec sa main gauche et la déposa sur ses genoux, pour toucher du bout de ses doigts la rune dessinée. Une fois activée, elle se rapprocha un peu plus du feu et se pencha, enfoui sa main à travers les flammes. La base bleuté et le reste jaune/orangé, c'était beau à voir. La rôdeuse ferma son poing gauche au travers la cendre brûlante, mais elle ne ressentait absolument rien. C'était tiède, presque froid. Agréable. Elle resta un instant à regarder le feu entourer son poignet, sans pourtant causer de dommage. Elle souria. C'était fascinant de voir toute la magie en action. Elle fini par sortir son bras gauche du feu et se rapprocha de nouveau, pour être plus près de son mentor cette fois-ci. Elle ouvrit légèrement la main pour montrer les cendres encore rougeâtres.

- Ça suffit ça ?

Maëva se recula un peu, voyant que Marcus n'aimait pas trop la chaleur. Elle leva le bras, attendant que la neige ne fonde sur les cendres.

- Comme ça, peut-être que ça va refroidir plus vite.

Elle tira la langue, un peu moqueuse.

Maëva frissonna au contact gelé de la peau des bouts de doigts à Marcus qui dépassait des cendres. Elle voyait bien qu'il n'aimait pas vraiment ça. Mais sachant que la rôdeuse ni pouvait rien, cette dernière le regardait simplement, sans rien dire, sans rien faire d'autre. Après quelques instants, Maëva baisa les yeux sur les cendres enroulé des deux mains.

- Tu crois que c'est assez froid ?

Elle avait beau être généralement patiente, là, elle ne l'était pas. Car elle voulait enlever ce qui lui pourrissait la main. Ça démangeait tellement... Sans vraiment y faire attention, elle gratta un peu sur le côté de son pouce, elle senti que ça brûlait. Elle baissa les yeux et voyant que la peau avait arrachée et que tout était tout aussi noire en-dessous, elle cacha sa main et une larme roula sur sa joue. Sans faire attention à si la cendre était encore chaude ou non, elle les déposa sur sa cuisse gauche et passa le bout de ses doigts dans l'eau pour enlever les morceaux de peau sous ses ongles. Elle n'en pouvait plus... Sa démangeait encore plus maintenant. Elle avait les mains noires à cause de la cendre. Elle regarda Marcus.

- Fini tes runes... Je t'en prie !!!

- D'accord... D'accord...

Elle prit une grande respiration pour tenter de se calmer. C'était la première fois qu'elle respirait depuis qu'elle avait le collier de Marcus au cou. Ça faisait étrange de ressentir l'air passé. Ça l'a calma un peu. Tranquillement, elle reprit ses esprits. Elle adossa son front sur l'épaule de Marcus.

- Merci. Et désolé de toujours me mettre dans les ennuis.

Elle eu un petit rire nerveux. Malgré elle. Ça devait être de famille. Elle avait vécu dans une famille unie, mais peu chanceuse. Ça devait venir de là.

Maëva souria un peu encore.

- Les vampires ne sont-ils pas sensé être précis ?

Elle le regardait faire. La rôdeuse se taisa, ne voulant pas le déconcentré d'avantage.

- Non, mais ça peut aller. C'est comment d'être un vampire ?

Elle le regardait, ne surveillait plus la rune qu'il traçait. C'était quoi être un vampire ? Courir vite, être toujours froid, avoir des crocs, se nourrir de sang, ne jamais manger. Être plus fort, plus résistant. Plus courageux. C'est ce qu'elle percevait des vampires. Sauf si elle voyait par rapport à Akiro... Là, s'était autre chose.

- Surtout plus pour sauver Amëlia, de ce que j'ai pu comprendre. Tu ne l'as fait que pour elle, surtout.

Elle leva les yeux vers Marcus.

- Je suis désolé... J'aurais dû garder ça pour moi...

Elle rebaissa les yeux sur la rune. Un peu honteuse d'avoir dit ça. Puis, elle tenta de changer de sujet.

- Comment va Pyros ? Quand j'étais à l'église avec owyn, il est passé... Quand je parlais avec Fang dans ma tête, j'ai entendu sa voix au loin. Il semblait... triste.

- Si tu m'en parlais ?

Elle se rasseya comme il le faut, posa son menton dans la paume de sa main gauche, un peu maladroitement.

- De ta famille, je veux dire.

Maëva était très intéressée à en savoir plus sur son mentor. C'est comme ça qu'elle apprendrait d'avantage.

- Un village attaqué par des Kobolds ?

Ça lui rappelait son ancien village, de là où elle avait été élevée et où elle avait vu le jour. C'est une histoire que ça mère lui avait raconté, avant qu'elle et Dylan ne soit vendu.

- Je crois... Que je sais de quel village tu parles. Mais ça fait très longtemps. J'étais encore une enfant.

Elle eu un petit sourire en repensant à sa famille.

- Si c'est le village dont je pense, j'y ai vu le jour.

Elle plongea son regard sur la rune. Enfin, la rôdeuse allait peut-être réussir à se débarrasser de ça.

Maëva laissa tombé la conversation pour se concentrer sur les deux runes. Elle tenta du mieux qu'elle pu de s’aligner avec les deux runes qui étaient l'une à côtés de l'autre les rapprochant un peu plus. Et d'un seul coup, elle arrêta de respirer et posa rapidement sa mains sur les deux runes en même temps. Ça pinça et fit mal, mais au moins, elle les avait activé en même temps.<

- Aïe...

Elle regarda sa main, celle-ci commença à se peler et la peau blanche revenue comme habituellement. Elle soupira de soulagement. Maëva glissa un doigt incertain, mais c'était doux, lisse, agréable et la peau de s'arrachait pas. Elle souri et enlaça Marcus.

- MERCI !

Elle eu un grand sourire.

- Petite chouette ?

Elle prit une pause avant de continuer.

- Ouais, j'aime bien.

Elle lui tira la langue avant de se lever, s'aidant de sa main droite, maintenant qu'elle le pouvait. Une fois debout, elle tendit la main à Marcus.

- On va rejoindre les autres au feu ?

Maëva sentie la chaleur la gagné petit à petit. Elle le remercia. Puis commença à marcher vers le feu allumé, mais elle s'enfargea dans le marteau d'Owyn. Elle se releva et grogna.

- Il aurait pu l'apporter...

Elle se saisissa du marteau et le souleva aisément. Elle le mit sur son épaule et regarda Marcus revenir vers elle.

- Oui, je crois qu'on peut y aller.

Elle commença à marcher en direction de où le marchand s'était éclipsé.