Le Grand Pommier

Le mage resta perplexe lorsque l'homme en turban tomba en morceaux de boue. Il observa les environs, mais ne remarqua rien. Il trouvait cette stratégie étrange, mais comprenait un peut les raisons d'une telle supercherie. Azraël restait sur ses gardes. Il alla ensuite vers le bâtiment qui était resté là, contournant les restes de la «chose», il irait l'étudier plus tard. Il analysa l'artéfact et chercha comment elle pouvait bien forctionner. Il usa d'un sortilège qui allait sûrement l'aider dans ce travail.

-Vel'bol phuul dossa? (Identification) (Connaissance des mystères 12 + 5)

Vincent : L'objet resemble a tout poin de vu a l'ancienne auberge des pluies, ci ce n'est que celle-ci est nettement moin endomagé par les intempétries que l'autre. Une aura magique s'en dégage mais rien ne semble présager un piège ou un obstacle inconnue.

Après avoir analysé la chose, le mage en déduit que le mécanisme requierait un mot de pouvoir particulier pour s'actionner. Néanmoins, il était possible de démonter la structure et de la transporter sans difficulté. Il fit signe à son disciple.

-Démonte-moi cette tente, je vais m'occuper de trouver un moyen de la transporter sans s'encombrer. Ensuite nous partirons. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de se lancer à la recherche des survivants de ton échec, Azraël ne manqua pas de faire de reproche au prêtre, ils sauront nous retrouver.

Tsadkiel s'attela à la tâche sans rouspéter. Il savait que son maître était d'une humeur massacrante et il ne souhaitait pas subir de nouveau son courroux. Pièce par pièce, il défit l'étrange structure et remit les pièces dans la toile pour finir l'emballage improvisé. Il pouvait maintenant transporter l'artéfact sans trop de difficultés.
-Ça y est, mon seigneur. Vous pouvez mener le chemin si vous voulez, je vous fais confiance pour nous mener où nous devons aller. Dit alors le prêtre sur un ton respectueux et soumis.

Pendant ce temps, Azraël parcoura les alentours du Grand pommier du regard, comme s'il était à la recherche de quelque chose. Il ne pris pas beaucoup de temps avant de trouver ce qu'il cherchait. Il s'avança de quelques pas et posa un genoux sur le sol.

-Que par le pouvoir qui m'a été accordé, puisse l'Arche s'ouvrir pour laisser passer un damné.

Le mage prit une poignée de terre et la serra dans sa main métalique.

-La terre, imbibée du sang ancien, tracera le chemin des serviteurs. A lil yorn del Morana.

La liche laissa tomber la poignée de terre sur le sol, puis se releva. Sur le coup, il ne se passa rien. La terre se mise alors à bouger à cet endroit précis. Une main s'extirpa avec difficulté du sol. Graduellement, ce fut le corps entier d'une personne en putréfaction qui en sortit. Lorsque Tsadkiel eut fini sa tâche, Azraël lui fit signe d'attacher la tente sur le dos du mort-vivant. Ce ne fut qu'ensuite qu'ils quittèrent les lieux, dirigé par la liche, en direction de l'Église.

-NNOOOOOOOOOOON!!!

Ce qui restait de végétation proche du grand pommier se flétrie instantanément et tomba lourdement au sol, morte. Un homme dans une ample toge noir et encapuchonné se trouvait au milieu de cet aléa de destruction. Il restait immobile, le regard plongé vers le sol, marmonnant à voix basse des «Pourquoi?», demandant à sa maîtresse Morana pourquoi elle avait laissé un tel avenir se produire. La liche venait d'être sujet d'une vision qui l'a rapidement mis en déroute. Accablé, en miettes, le mage se rend compte qu'il allait inévitablement échouer. Voici des centaines d'années que son existence avait commencé et maintenant il sentait sa fin arriver. Il fit quelques pas, titubant. Il fut pris d'un élan de rage.

-CE N'EST PAS POSSIBLE!

Il lança une raffale de rayons d'énergie noire qui réduisit en milles morceaux l'entrepôt de bois se trouvant tout près de l'arbre centenaire. Et pourtant c'était la réalité. Le nécromancien avait vécu très longtemps, assez longtemps pour se rendre compte qu'il y avait des choses dictées par le destin et qu'il était impossible de s'en soustraire. La fatalité, une fin innéluctable. Malgré tous ses efforts, malgré tous ses sacrifices, tout, en entier, avait été vain. Qu'allait-il faire à présent?

pyros arriva sur ses entre-faits. par le chemin venant de l'ancien village.... il évita le rayon de magie grace a son agilité hors norme...

Tu as raison c'est impossible.... et inacceptable..... nous devrons faire quelque chose pour remédier a cette erreur de l'histoire.... toi après tant d'année de combat pour survivre.... et moi avec mes projets.... nous devons choisir comment contourner cette finalité....


pyros arrivait sans armure.... avec les mains dans les poches il était étrangement sérieux et calme.... mais autour de lui une aura de flamme brulait chaque chose inflammable.... les bourgeons des arbres se flétrissait dut a la chaleur et l'eau disparaissait

toi et moi nous seront les laissé pour compte du futur si nous ne prévoyons rien!

Un trio de marcheurs arriva en même temps que Pyros parlait. Marcus, Amélia et Owyn arrivaient par le chemin des Plaines, dans la direction des ruines du village. Owyn prit les devants, laissant Amélia et Marcus derrière lui.

"Bonjour messieurs, je vois que vous avez eu la même vision. Nous devrons en parler entre marchands..."

Owyn s'interrompit en voyant l'expression d'Azraël quand ce dernier aperçut Amélia et Marcus derrière Owyn. Le Régent eut un petit sourire en coin.

"... mais cela peut attendre! Je fais les présentations?"

pyros n'avait pour le momment rien a dire aux nouveaux arrivants... il se devait de parler avec Azrael.... il avancait vers ce dernier l'aura de flamme toujours active se doutant que encore le mage c'était immuniser au feu.... et de toute facon il ne respirait plus donc l'effet ne lui faisait pas réellement effet contrairement aux trois autres...

Azrael.... viens je dois te parler.... en privé.....


un avanca d'un pas stable vers azrael.....

C'est alors, en même temps que tous les autres arrivaient, sur le chemin qui reliait l'ancienne auberge des pluies au grand pommier, un homme enturbanné avec une toge multicolore à symbole étrange arriva.

-Ah tien donc, vous êtes toujours là mon ami. En regardant Azrael sans vraiment ce préoccuper des autres.

- Nous devons discuter affaire mon cher... sauf si vous n'êtes plus intéresser par mon offre de tout à l'heure....En voyant le regard que Pyros lui lançait il rajouta : Bien sûr, si vous êtes occupé pour le moment je peux toujours revenir vous voir un autre moment donné?

Amëlia arriva venant du même chemin qu’Owyn peu de temps
après lui. Elle s’aperçu rapidement de la présence d’Azsraël qui la choqua un
peu. Elle garda son calme, mais surtout le silence. Elle laissa Marcus s’approcher
d’elle, afin lui demander à voix basse :


-Que faisons-nous exactement ici?


Elle ne quitta pas la liche des yeux.

Owyn s'avança vers l'homme en turban. Il prit un ton très diplomatique et à la fois amical.

"Je suis certain que votre proposition intéresse encore Azraël, mais nous sommes occupés pour le moment. J'espère que vous ne voyez pas d'inconvénient à repasser à son ancienne boutique un peu plus tard."

Le Régent se tourna vers le reste de la troupe. Il les regarda un après l'autre. Maître des parchemins, forgeron, futur banquier et un simple prêtre. Il ne prêta pas attention au prêtre de Heaum quand il tomba au sol, il se dit que la prêtresse s'empresserait de l'aider.

"Voyons Marcus, je ne parlais pas des présentations entre toi et Azraël. Je parle plutôt des présentations entre vous tous et Megnar LeDur. Après la vision du crâne, je suis certain que vous avez tous des interrogations sur le futur et ce qu'il nous réserve. Si il y a une seule personne qui peut répondre à nos questionnements, c'est bien LeDur. Il en connait bien plus sur le passé que moi-même. Le passé nous servira de référence pour le futur."

"Bon, nous méritons tous une belle discussion de groupe dans l'arbre."

Le Maître alchimiste s'avança vers le pommier et y posa la main. Il regardait les autres personnes autour de lui, qui semblaient incertaines de ce qu'il proposait. Il avait du pouvoir autoritaire sur Azraël, Pyros et Amélia, grâce au contrat des marchands. Il pouvait les obliger, sous peine de sanctions sévères, de faire ce qu'il proposait. Pourtant, Owyn n'aimait pas recourir à de telle manière. Il préférait laisser un sous-entendu d'obligation, pour que les marchands suivent ce qu'il avait dit. Et pour Marcus, il savait que seule sa curiosité était un argument valable pour suivre la demande du Régent des marchands.

pyros arrêta son aura.... question de ne pas faire suffoquer tout le monde et comme il l'avait penser il suivrait azrael tant et aussi longtemps qu'ils n'auraient pas pus se parler en personne.... et en tranquilité....

Sous les yeux du marchand en turban, Azraël, Pyros, Amélia, Marcus et Owyn disparurent. Ils s'étaient enfoncés dans l'arbre, comme on enfonce un doigt dans le jello.

Les cinq personnes se retrouvèrent dans un noir total. Seule une respiration lente et profonde le silence et ce n'était pas la respiration d'une des cinq personnes.

Owyn se déplaça dans la noirceur. Il s'approcha de la table de travail, sortit une bouteille d'alcool et la déposa bruyamment sur la table. Au moment qu'Owyn déposait la bouteille, les chandelles sur la table s'allumèrent en même temps. La lumière des chandelles éclaira un lit un peu plus loin. Un nain dormait sur le lit, c'était lui qui respirait dans le noir... non, plutôt ronflait. Le bruit des intrus et de la bouteille le réveilla en sursaut.

"Oh! Qui me dérange encore! Je dormais... il y avait une belle naine, bien poilue... hummmm. C'est toi petit, l'alcoolique? Tu es mieux d'avoir apporté quelque chose à boire, je n'ai pas eu de visite depuis un moment."

"Du cidre de pomme, tout juste pour apaiser ta soif. Mais si tu veux nous parler de Tharrick premier et deuxième, j'ai du barma maison.", répondit Owyn.

"Oh, ton barma! Je suis ouvert à parler de Tharrick, Darin et même Elgarin. Dis à tes amis de se prendre une chaise. Salut jeune forgeron et marchand noir."

Owyn pointa un banc en bois que les autres personnes n'avaient pas remarqué. Quand les quatre personnes s'assirent sur le banc, en face du nain assis sur son lit. Le Régent versa une partie du cidre dans un grand verre. Il le donna au nain avant de s'asseoir sur la chaise de l table de travail.

"Alors, qu'est-ce qu'on veut savoir?", dit Megnar en regardant Marcus.

pyros se senti viser par le nain... mais il avait encore comme plan de parler a madrad.. voyant ce dernier démotiver il prit un risque...

*pyros utilise son sort de domaine : Blessure légère sur Madrad (soigne de 1 Madrad car énergie négative)*

Oh kossuth réveille cet être donne lui la force de répondre a mes questions... ca va mieux? ou je dois faire plus mieux?

pyros qui ne s'était pas assis lorgnait du coté du feu de forge... le rallumant d'une boule de feu.... une forge sans flamme... Pfff....