L'Église

- Si tu penses que je me fais des illusions. Je te déteste et ça ne changera jamais.

Elle voudrait lui enfoncé sa dague en plein coeur et l'offrir en pature aux orcs. Maëva était persuadée qu'ils ne refuseraient pas un festin offert sur un plateau d'argent. La rôdeuse ne voulait pas montrer à quel point elle voulait sa mort, mais le temps venu, elle le tuerait et sans remords. Une nuit, une seule nuit lui suffirait à se glisser dans son campement et le poignarder, l'offrant en sacrifice à sa déesse. Il mourrait pour Shar et Maëva aurait le meurtre de Moxis graver dans sa mémoire et en serait fière !

Moxis se rassit et en levant un poing vers la demoiselle assise devant lui, il dit :

-Et je ne t'en veux même pas. C'est cette haine qui t'anime, qui te permet de devenir ce que tu deviens, de découvrir ton plein potentiel! Sans cette haine que je t'apportes, que ferais-tu ? Tu resterais calmement sous le jupon de ton Marcus? Alors que maintenant, tu as obtenu l'indépendance et tu peux enfin penser par toi-même. Cependant, quoi que tu choisisses, n'oublie pas. J'y serai. Je veillerai à ce que tu fasses le bon choix.

Le moine se gratta un peu le menton, en s'étonnant de ce qui venait de sortir de sa bouche. Il attendit ensuite la réaction de son interlocutrice, face au "speech" qu'il venait de faire.

Maëva se redressa un peu plus quand Moxis leva sa main, mais se rendit compte qu'il n'allait pas la frappée, ce qui était rare. Du moins, il ne l'a frapperait pas maintenant. Elle se détendit un peu, mais pratiquement de rien. L'adolescente écouta Moxis, sans le quitter des yeux. Elle ne se fiait pas sur Marcus pour faire ce qu'elle avait à faire, elle se sentait bien et en sécurité avec lui, c'était ça, pas autre chose. Elle serra les poings.

- Pourquoi tu veux tellement t'assurée que je reste sur le chemin que tu veux me tracer ? Pourquoi tu veux tellement t'amuser avec moi et ensuite t'assurée que je reste sur la route qui mène à Shar ? Pourquoi tu ne me laisses pas simplement tranquille et aller regarder ton reflet dans le lac un peu plus loin ?

Elle espérait qu'il irait s'y regarder et qu'il s'y noierait. Maëve assisterait avec plaisir à son décès.

Sur ces mots, Moxis bailla et regarda dehors de l'église. La nuit commençait à tomber sur le Mythall.

- Bon, je crois que je vais partir maintenant. Je commence à être las. Mais en toute dernière chose....

Le moine bondit sur la rôdeuse et lui asséna un violent coup de poing au ventre, pour lui remettre les idées en place. Tout en la retenant :

- Mes motifs sont mes motifs. Si t'es pas foutue de comprendre par toi-même, à quoi bon t'expliquer? N'oublie pas où est ta place.

Autre coup de poing et il sortit de la bâtisse et se mit en marche vers le monastère de Shar, d'un pas décidé. Au loin Maëva put entendre Moxis murmurer : Dans la boue avec les vers

Maëva était contente de savoir qu'il s'en allait, jusqu'à ce qu'il bondisse sur elle avant qu'elle n'est le temps de faire quoi que ce soit et lui assène au coup de point au ventre. Elle poussa un cri de douleur et retint son souffle alors qu'il lui cracha ses mots à la figure, puis à l'autre coup, elle se plia en deux et fini par se mettre en petite boule sur le divan, alors que Moxis quittait. Ses deux mains plaqués sur son ventre, elle se retenait pour ne pas pleurer, malgré les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle allait finir par avoir sa vengeance et le tué. Il fallait seulement qu'elle prenne son mal en patience... La jeune fille hoqueta et ferma les yeux pour tenter de se concentrer assez pour apaiser la douleur. Elle entendit les dernières paroles du moine au loin, mais ne voulu pas les enregistrer.

Maëva posa ses mains sur ses oreilles pour étouffé le son de la voix de Malgol et se mise encore plus en petite boule, malgré la douleur qui la tenaillait au ventre et une petite plainte presque muette sorti de la bouche de la rôdeuse. Elle chanta dans sa tête une petite comptine inventer au fur et à mesure, pour tenter d'empêcher la voix de Malgol de l'atteindre. Elle restait la plus silencieuse possible... Et ferma les yeux encore plus fort pour s'imaginer complètement ailleurs.

Épuiser de sa journée celle-ci alla a l'église un endroit qui lui semblait tranquille. Saroka c'était étendu sur un des canapé pour pensé ou essayer de faire l'ordre dans sa tête, chose qui lui semblait impossible pour le moment. Tout était étrange et elle devait s'y habituer rapidement pour sa propre survie elle ne devait pas ce fier sur les autre ou leur faire confiance facilement. La roublarde avait aussi remarque  qu'elle avait été beaucoup trop brusque et trop ouvert avec ses sentiments, quel honte. La dame détacha ses cheveux et ce mise a écrire dans un grimoire vierge prenant un temps tranquille pour elle seul et fini par somnoler pour calmer son esprit et faire l'ordre, mais écouta attentivement pour le moindre bruit ou la moindre voix.

 Non loin de l'Église trottait un gnome à l'allure floue. Il sillonnait le sentier qui menait à l'Église, une bâtisse qu'il avait souvent vu sans prendre le temps de s'y arrêter. Ce temps était révolu. Il avait trouvé la foi en un Dieu qui ne faisait pas courir les foules dans le Mythall, OGHMA. C'était un cruel hasard qui lui avait mené vers la voie de ce Dieu... un beau jour, alors qu'il transcrivait un sort sur un parchemin, Oghma lui apparut en changeant l'écriture de son sort pour lui transmettre le bonjour. Cette révélation fut le signe qui déclencha la foi du jeune gnome, et qui allait le mener vers des endroits inespérés.


Il pénétra l'enceinte de l'Église, d'où une faible lueur émanait. Il y trouva Markus et Saroka, deux êtres qui peuplaient le Mythall. 

- Markus... Comme le temps t'a changé... tu es désormais une créature de la nuit à part entière. Je vois que ta transformation s'est bien complétée. Je trouve cela dommage que nous n'aillons pu récupérer ton épée lors de la dernière lune, cela aurait été fort aise. 

Il retenu un rire moqueur, signe évasif qu'il avait faillit prendre part au commando de drows qui avait pour mission de récupérer l'artefact. 

- J'ai vécu de bizzares d'événements lors du dernier passage des loups-garou... j'ai pour la première fois ressenti le besoin d'adresser une prière à un Dieu... et il s'est avérer que ce soit Oghma qui est entré sur ma route. Il m'a donné la foi nécéssaire pour continuer à croire que la vie dans le Mythall n'était pas sur le point de s'éteindre, malgré la fin imminente qu'on nous annonçait. 

J'aurais quelques interrogations sur la foi d'un prêtre mon cher Markus. Comment peut-on se dévouer à notre Dieu ? Crois-tu qu'un dieu aussi ouvert qu'Oghma serait fâché si j'adressais des prières de temps à autre à d'autres divinités... je veux me faire le digne gardien et transmetteur du savoir... mais j'ai trop d'interrogations qui pululent mon âme... sauras-tu éclairer les jeunes doutes d'un gnome en quête de réponses...

Saroka ce réveilla au petit bruit dans l'église. Elle ne dormait pas mais pensait plus que autres chose. Ses yeux lui fesait mal . Elle se leva pour s'assie pour être plus confortable et ce frotta le visage . A la remarque de Marcus elle sourie mais a fois tout ses pense ce mélanges de nouveau elle soupira. Elle regarda dehors un long moment combien de temps es qu'elle a été entre le monde réel et celui des rêve ? Trop longtemps a son goût.

-Bon matin. Je ne dormais pas mais je mettais de l'ordre dans ma tête je suis tellement confuse, instable etc. Au point ou j ai perdu le contrôle de mes émotions et cause plus de dégâts que j'en n'es ramasser.


Elle fini par lui sourire malgré la confusion dans ses yeux. 

-Qu'es qui t'amène ici? En cet soirée, la faim ? 

Dit-elle avec un petit rire amicale . Il était certain que Saroka avait encore peur de Marcus, mais dans un autre sens elle se dit que Marcus ne lui ferais jamais de mal pour ce rassurer. Pendant un moment elle semblait piler sur son orgueil et regarda marcus dans les yeux .

- Je suis ravie de te voir aller mieu et je dois m'ex.....m'excuser je t'es pas du tout aider je ne savais pas comment mes émotions ont prit le dessu j'aurai tellement voulu faire plus ...

En entendant une autre voix Saroka regarda la personne et le regarda de traver mais quel frais chier pensa t-elle.

Tu te prend pour qui toi un dur a cuire?

Saroka ce mordilla la lèvre elle est sa grosse bouche.

 Lorsque Saroka prononça les mots dur à cuire... Marillion ne put s'empêcher de réprimer un rire.

-Je suis loin d'être un dur à cuire... j'oserais plutôt m'appeler un connaisseur en herbe. 

Vous ne semblez pas me replacer Saroka... vous semblez craintive par cette nuit froide. 

Il s'installa sur le divan de l'Église et défit une liasse de parchemins, desquels il en saisit un et commença à relire les inscriptions magiques qu'il y avait incrustré. Il sortit sa plume et commença à inscrire la suite d'une formule d'invisibilité. 


Le vent s'engouffrait par la porte qu'il n'avait pris soin de refermer. Il se leva et la cogna du revers de son pied, elle claque sous la force, aussi minime soit-elle, de l'impact. Il se réinstalla et contempla la jeune femme ainsi que Markus. 


Qu'est-ce qui vous emmène à l'Église... je ne savais pas que vous priez... en fait, je ne sais que très peu de choses de vous.

Celle-ci regarda l'homme qui venais d'arrivé et le replaça assez vite. La dame était quelqu'un de susceptible et en prime elle avait toujours cet petite habitude de défendre Marcus. La fatigue accumuler par le stress ne l'aidait pas pour autant une bonne nuit de repo et elle ce sentira mieu. La réaction de son ami l'avais un peu surprise et a la fois non ... Elle ne fit que le regarde dans les yeux en disant bah quoi?! C'est une veille habitude. Saroka souria a celui-ci de façon désoler d'avoir agie aussi brusquement.

- Si j'aurai peur du noir cela me saurai un gros problème en tant que roublarde de base  et dison que de la fatigue acumuler et stress ne font pas bon mélange ...et dison que j'ai une veille manie que je devrais me débarrasser, puisque quelqu'un sait ce défendre seul ou presque.


Saroka ne dit pas un mot de plus. Elle prise son grimoire et recommanca a écrire a l'intérieur, mais resta attentive au dire des deux hommes.

Maëva avait été s'enfoncé dans la forêt pendant quelques heures et après s'être enfin détendue et avoir repenser à tout ses événements passés, elle retourna à l'église. Elle vit, peureuse, Nahima rentré dans l'église et s'y figée. Maëva se dirigea alors vers l,entrée et posa une main sur l'épaule de la jeune Azimaar.

- Nahima ? Ça va ?


Elle regarda autour et vit tout le monde. Elle les salua du regard, mais resta les yeux ensuite sur Marcus, pourquoi elle avait peur de lui ?

Moxis, ayant manqué les derniers évènements de la dernière lune, cherchait toujours à bien tout comprendre. C'est pourquoi, en suivant, en cherchant son groupe, il se retrouva près de l'église. Il put donc entendre les derniers mots de l'aasimar avant qu'elle ne trébuche en sortant de la bâtisse. Il s'approcha de la porte et l'ouvrit. Il s'exclama, simplement :

- On m'appelle?

Surpris un peu de la requête de la jeune femme, Moxis accepta. Il pourrait peut-être en apprendre plus sur ce qui s'était passé. Il salua de la tête les autres avec un regard d'incompréhension. Marcus n'était-il pas une statue? Le moine fît signe a l'aasimar de le suivre et ils partirent en direction du village.

 Voyant que Markus n'était plus débordé par la présence de tous les protagonistes, Marillion délaissa son regard du parchemin qu'il imprégnait d'énergie magique dans une transe seulement connue des gnomes. Il porta son attention sur le vampire et pris un parchemin pourvu de runes bleutées.

- Je tentais d'y inscrire un sort lorsque cela s'est manifesté à moi, la présence d'Oghma est intervenu dans le sort et il m'a montré la voie de la connaissance. J'ai ressenti une sorte d'émotion bizarre et le parchemin s'est enroulée pour se solidifier en argent. J'ai reconnu le symbole que certains prêtres utilisaient dans ma contrée natale... et j'ai été fortement intrigué.

J'ai commencé à ressentir une certaine connexion différente de celle qui me relie à la Toile de Mystra... une connexion plus spirituelle, plus personnelle. Et j'ai découvert un tout autre potentiel magique, celui que les prêtres parviennent à manifester. Et plus je passe du temps dans l'Église... plus je comprends ce message... je crois qu'Oghma m'a choisit pour le représenter au sein des Terres du Mythall... et qu'il est de mon devoir d'y répandre la connaissance et d'en être l'un des gardiens, au mieux de mes capacités.

«Ô Oghma, si tu entends ton humble serviteur, permets-lui d'invoquer ta puissance afin de bénir les nobles âmes réunies ici ce soir» (Bénédiction sur Saroka, Markus et Marillion, sans effets particuliers, uniquement le sentiment d'être béni par Oghma).

Marillion marqua une pause. Il venait pour la première fois d'invoquer la puissance magique d'Oghma sous une toute nouvelle forme. Un frisson le parcourut et il émit un ricanement craintif. Une crainte nouvelle qui l'avait tant démangé depuis des lunes, celle de redécouvrir ses anciens pouvoirs qu'il avait perdu en arrivant au Mythall. Il eut une vision, cette fois-ci ce ne fut pas un cauchemar... Il se vit lui-même à l'extérieur du Mythall... de brèves apparitions de lui qui invoquait la puissance d'Oghma en différents événements, balancés dans sa tête par dizaines...

Dès la fin de cette transe qui lui parut durer une éternité mais qui n'en fut qu'une dizaine de secondes pour le commun des mortels, il sut qu'il avait trouvé sa voie. Il n'était pas un martyr, ni un saint. Il n'était qu'une tête de plus au service d'Oghma, la première depuis des lustres à s'intégrer au Mythallar. La connexion avait été longue et ardue, mais il avait trouvé l'élément qui lui manquait pour justifier sa présence. Il ne savait pas pertinemment quelle serait son rôle, mais il savait qu'Oghma rechercher l'équilibre avant tout, et ce, par le biais de la connaissance.

- J'ai vu mon passé... des bribes... comme un songe. Rien de bien rassurant... mais un sentiment particulier... une liaison intemporelle entre mon corps physique et la présence astrale d'Oghma. Il me parle la nuit, je l'ai vu dans mes cauchemars. Rassure-moi Markus... je ne suis pas fou... c'est bien possible d'établir un tel lien... je ne veux pas sombrer dans une douce folie... rageuse et amère.

En voyant Nahima rentré Saroka semblait très heureuse de la revoir, celle-ci alla la salut au moment soudain ou celle-ci vida son sac. Saroka pouvait comprendre sa détresse sa panique, mais mettre la faute sur les autres... n'était pas la meilleur solution. L'humaine au cheveux cuivre allait ce lever pour aller rassurer Nahima, mais les choses ce sont passe beaucoup trop vite pour qu'elle puisse faire quelque chose. Pauvre petite créature qui a prise la mauvaise voie a cause de ses emotions.

-Je vais aller la cherche plus tard, ainsi essayer de la résonner un peux, elle ne doit pas avoir pensée correctement a ce qu'elle disait. Marcus je suis certaine qu'elle n'a pas voulu dire ce qui est sortie de sa bouche* et dans un petit murmure elle dit* quel dommage je l'aimais bien.

Saroka retourna son regard ver Marillion curieuse de ce qu'il allait faire et écouta l'homme attentivement. Elle ignorait si elle pouvait dire un mot sans que ca ne passe de traver. Malheureusement Saroka n'avait pas toujours sa langue dans sa poche et cela pourrai lui causait beaucoup de problème.

-Si je peux dire quelque chose...ou plutôt pause une question. Es si mauvais de entendre une divinité nous parlez dans notre someil?

Maeva était restée figée par la scène de l'aasimar. Jusqu'à ce que Moxis n'apparaisse et que la jeune rôdeuse se mette sur ses gardes, par mesure de sécurité. Mais ce fût si rapide, qu'elle n'eut pas vraiment le temps de comprendre le reste. Une fois les deux parties, la prêtresse de Séluné senti qu'elle allait regretté de les avoir laisser partir. Elle retourna au cadre de porte, à écouter Marcus, Marillion parler, puis Saroka. L'humaine se rendit rapidement compte que le mage avait bel et bien découvert la voix de la prêtrisse comme il l'avait souhaité. Maeva regardait Marcus, l'air un peu triste, tout le monde lui en voulait... Puis elle souria à Marillion.

- Je suis contente de voir que ton travail t'as mené où tu souhaitais. Et... va falloir que tu m'amènes voir encore ceux que tu voulais me présenter. À la dernière lune, on a pas eu le temps de faire les présentations.

Elle alla trouver place à côté de Marcus, sur le divan du fond.