L'arbre de Sylvanus

Marcus serra son épée un peu plus, crispant devant le danger.

- J'en ai fichtrement aucune idée.

Il s'avança un peu, criant dans le marais.

- Hého ! Y'a quelqu'un ?

Il espérait que personne ne réponde.

"Espèce de paladin incompétent. Bien sûr qu'il y a quelqu'un, parce que personne ne peut faire flotter une lance ou faire bouger les herbes comme un mortel le ferait. Bande de minable qui sont obligés de se fier à leur yeux pour tout comprendre ou savoir."

Cette voix, Marcus la reconnu. Elle appartenait à un gobelin redoutable, Chasseur. La petite bête sorti des herbes hautes. Pas plus de 5 pieds, mais musclé pour un gobelin. Il avait sa lance d'argent en main. De grosse bottes noires, des pantalons déchirés, son torse était nu, mais il était recouvert de trophées de guerre, lacés sur une corde. L'un de ses trophées était un torse de gnome en pierre. Chasseur s'en servait comme armure depuis la mort de Nyhm le gnome.

"J'ai eu la bonté de ne pas vous dérangé, pourquoi est-ce que vous m'interrompé?", le gobelin parlait sèchement et sans politesse. Il se racla la gorge et cracha au pied de l'arbre de Sylvanus,

Maeva eu envie de lui sauter à la gorge en le voyant cracher près de l'arbre. Mais elle se retenu. Elle laissera le hasard décidé ce qui suivra. Maeva décida d'employé le même ton que le petit homme. Enfin, quelqu'un plus petit qu'elle.

- T'es censé être qui au juste ?

Elle le regardait droit dans les yeux. Elle n'avait pas peur. Elle voulait seulement savoir qui il était. Les choses accrochés après la corde l'intriguait. Qu'est-ce que c'était ?

Le crachat atteignit une racine de l'arbre de Sylvanus. Après quelques secondes, des craquements de branches se firent entendre, d'un air menaçant, près du trio. Puis, les craquements se poursuivirent d'un arbre à un autre, comme un chant discordant, mais l'arbre de Sylvanus fit le plus de bruit. Soudain, les craquements cessèrent.

Le sol tremblât un peu. L'avertissement devait être émit.

Marcus baissa son arme lorsqu'il vit Chasseur. Il ne voulait pas de mal à lui, et Chasseur non plus.

- Il s'agit de Chasseur, un gobelin… chasseur. C'est sa vie, il…

Les craquements se firent autour de lui et le sol trembla après que Chasseur ait craché. Il entendit un moment, voyant que tout était rentré dans l'ordre. Il se tourna vers Maeva et lui demandit :

- C'était Sylvanus ?

Maeva semblait comprendre quelque chose à travers les bruits de craquement, mais elle en était pas certaine. Puis elle comprit clairement qu'il s'agissait d'un message. «Éloignes les profanateurs d'ici. Ils ne doivent pas rester en ces lieux sacrés.» La jeune rôdeuse regarda Chasseur. Puis, la terre trembla. Elle garda son équilibre, mais avec un peu de difficulté, ne s'y attendant pas. Elle s'adressa à l'intrus avec la lance.

- Je crois que quelqu'un ne veut pas de ta présence ici.

Le gobelin dévisagea Maeve de la tête au pied.

"Apprends à observer avant de poser des questions idiotes."

Chasseur coupa Marcus à la fin de sa phrase.

"… chasse. Je chasse présentement et vous me dérangé.", le sol tremblât, "Et ce n'est pas un vieux dieu paresseux qui va me faire chier. Sales fourreux de végétation qui ne fait jamais rien. Y'a pas un dieu qui mérite mon respect. Ils sont tous aussi fainéants les uns que les autres."

Pour mettre plus de poids à ses paroles, il balança un coup de lance sur l'écorce de l'arbre de Sylvanus.

"Il est habitué, vous savez! Se faire pisser dessus et maudire par la mort! Sale sac à merde!"

Le sol trembla de plus belle. Les grincements recommencèrent.

Le tremblement de terre dura une trentaine de secondes. Les branches des arbres aux alentours semblaient formés des mains voulant agripper les protagonistes.

Un cri se fit entendre vers l'arbre de Sylvanus.

- J'EN AI ASSEZ !!

Soudainement, un arbre se déracina à la droite de Marcus, puis un autre à côté de Chasseur. Les entités d'écorces s'avancèrent vers le groupe.

- LE SAC DE MERDE TE DIT DE TE FERMER LA GUEULE, PURIN DE CHEVAL !!!

Un arbre se positionna entre Maeva et Marcus, derrière le prêtre, alors que l'autre se positionna derrière le gobelin.

Le paladin eut du mal à rester debout pendant un moment. Éventuellement, il tomba à genoux par terre, déstabilisé. Les arbres se rapprochaient d'eux, avec ce cri de colère qui retentit dans les environs. Sylvanus était en colère, et se faisait entendre. Il avait peur que Chasseur l'a mis dans une galère qu'il ne méritait pas. Il faut dire qu'il venait en ce lieu sacré des elfes et adorateurs de la nature sans leur permission, pour profiter de l'havre de paix entourant Sylvanus. Alors, il le méritait peut-être.

L'Heaumien resta donc à genoux, attendant ce que l'avenir lui réservait.

Maeva recula un peu et trébucha. Elle se releva après que les arbres est cessé de bouger. Constatant qu'elle était séparée des deux autres et que ce n'était sûrement pas à elle que Sylvanus en voulait, elle regarda et se déplaçant un peu vers sa droite. L'épée en main, mais pas prête à charger sur quoi que ce soit, elle cria à Marcus.

- NE RESTE PAS LÀ !! LÈVE-TOI !!

Elle avança pour aller le rejoindre. Il n'avait rien fait et elle ne voulait pas qu'il lui arrive encore quelque chose.

Une des branches de l'arbre qui se trouvait entre la rôdeuse et le prêtre arrêta la course de la femme. La même voix se fit alors entendre, entre-coupée des insultes de Chasseur :

- TOI ! NE RESTE PAS LÀ ! J'AI UN COMPTE À RÉGLER AVEC CE MINABLE ET CETTE ORDURE !!

Deux autre arbres se déracinèrent derrière Maeva. Ils s'approchaient d'elle, invitant à les laisser tranquilles.

Maeva eu le souffle un peu coupé au moment où la branche l'arrêta. Elle regarda derrière elle les deux autres arbres se mêler à tout ça. Puis, retourna la tête vers Marcus. Cette ordure et ce minable ? Peut importe lequel était lequel là-dedans, il était certain que son ami n'était ni l'un ni l'autre. Elle refusait de partir et de le laisser seul.

- Pourquoi dites-vous cela ? Marcus est un homme bien ! Je vous en prie, laissez-le tranquille.

Elle ne voulait pas utiliser la force et de toute façon, elle ne le pouvait pas. Pas contre la nature. C'était plus fort qu'elle. Maeva a vécu pendant sûrement bien des années à survivre grâce à la forêt. Il était hors de question qu'elle lui tourne le dos.

- Si vous voulez vous occupez de l'autre, d'accord ! Il le mérite... Mais pas Marcus.

Elle prit une pause et prit une voix plus enfantine, plus triste.

- S'il vous plait...

Marcus devait s'en sortir. Sinon, il ne pourrait jamais retrouver Amëlia.

"Vas-y faible humaine rampante. Demande le pardon d'un sale arbre qui ne vaut rien. Pleurniche pour un paladin vaut rien qui ne pense même pas à toi. Sauve-le pour qu'il puisse retourner voir sa salope d'elfe. Il en rêve la nuit! Regarde son pantalon encore collant!"

"Sale arbre de con de merde. Ça t'en a pris du temps pour te réveiller. Je vois que tu utilises toutes tes forces contre moi! C'est un excellent choix. Après ça les orques venir te pisser dessus sans rien faire. Je me rappelle de toi, à moitié vivant! Tu n’étais pas beau à voir, mais c'est moins pire qu'aujourd'hui!"

Chasseur regardait les arbres se diriger vers lui. Bien sûr qu'il le méritait. Insulter et provoquer gratuitement c'est son sport favori. Il brandit sa lance devant lui, prêt à attaquer à tout moment. Pourtant, il ne se décida pas à porter le premier coup.

"Ça ne me dérange pas, veille peau, que tu t'épuises sur moi. Je vais rester debout le dernier! J'étais venu chasser des créatures bien plus horribles que toi. Même si c'est vraiment dur à trouver des trucs plus laids qu'un arbre pourrit! Si tu veux, je reviens après ma chasse pour te donner une bonne raclée. Comme ça on est tous les deux gagnants! Moi je chasse et toi tu te fais démolir la face. C'est juste non!?"

Un léger bruit d'écorce se fit entendre près de l'arbre de Sylvanus. Un trou de la grandeur d'une personne se fit dans l'écorce de l'arbre. Une femme encapuchonnée avec un bâton de bois en sortit, pour que le trou se referme pas la suite.

- Et tu crois qu'un dieu perdrait du temps avec un insecte comme toi ? Le grand Sylvanus en a rien à faire d'une demie-portion de crachat de troll. Par contre…

Les Ents craquèrent un peu, montrant un léger mouvement.

- Moi, j'en fait une affaire personnelle.

Elle marcha entre le paladin qui se trouvait par terre et le gobelin.

- L'un est une ordure de la nature qui détruit l'ordre naturel et l'autre un faible lâche amoureux défiant les règles écrites. Nous sommes choyés ici-bas.

Elle laissa un regard frustré à Maeva.

- Il n'est pas faible. Au contraire, il est extrêmement fort et courageux ! Il a tué sa propre bien-aimée pour le bien et il continu de se battre pour elle et de tenter l'impossible pour elle et aussi pour ramené le bien sur ses terres. Lorsque je l'ai vu la première fois, lors de la dernière lune, il m'avait sembler courageux. Mais maintenant, je sais qu'il l'est. Il vous défend et vous, vous le chassez et le rabaisser. Alors pourquoi ? Pourquoi lui faites-vous tout cela ?

Elle avait l'air insulté. Et en plus, elle lui avait lancé un regard frustré ! Non, mais tsé ! Et quoi encore ? C'est vrai que le Paladin n'était pas faible !

- Et en plus, tout le monde sait que l'amour est la pire faiblesse au monde, mais aussi la plus grande force, la plus grande armée et la plus grande alliée.

"De mieux en mieux. Voilà maintenant qu'il envoie sa petite chienne de poche. Comme c'est mignon. Allez, écarte-toi femelle et retourne dans ta cuisine! Ici c'est la cour de grand!"

Il ne fit pas attention à Zacharia. Il joua du coude pour passer entre les ents.

"Si tu ne veux pas que je blesse tes petits joujoux, dis-leur de se pousser de mon chemin. J'ai la tête d'un ombre à aller chercher."

Le paladin prit son temps pour se lever sur ces pieds. L'Ent qui se trouvait derrière lui semblait menaçant et prêt à lui écraser la tête. Il laissa un regard d'appréciation à Maeva, qui le défendait ardemment. Décidement, elle ne le connaissait pas assez.

- Pour quels affronts suis-je prêt à recevoir votre courroux ainsi ? Qu'ai-je fait pour attiré la colère d'une femme comme vous ?

Marcus avait une petite idée derrière la tête, mais se tut en attendant la réponse.

Il laissa un regard à Chasseur, qui était plus agité que lui devant la situation tendue. Il fut surpris lorsque Chasseur termina sa phrase.

- Une ombre ?

Zacharia souria à la tirade de Maeva.

- Au nombre de fois que j'ai entendu ces jérémiades, cet homme n'est qu'un pleurnichard et un meurtrier, rien de plus. Trouves-toi un autre meilleur ami, celui-là est corrompu.

Elle s'approcha de Marcus. Il pouvait voir le visage de la druide de plus près. Plus carré que la moyenne, cheveux longs noirs, oreilles pointues, elle n'avait pas le charme d'une femme. Il faut dire qu'elle est restée plus de 400 ans dans l'arbre de Sylvanus.

- Tu as osé tuer une créature exceptionnelle, au sang sacré, dans un lieu sacré qui est sa demeure, au nom d'un dieu qui n'est pas le tien. ET APRÈS TU TE CROIS PALADIN ?! C'EST COMME SI TU AVAIS TUÉ MON ENFANT !!

La terre trembla un peu. Les arbres s'agitèrent quelques peu, suivant le geste de la terre.

Elle rapprocha son visage vers l'homme. Il pouvait voir les yeux d'un bleu écarlate dans les plus grands détails.

- Et tu crois pas savoir ce que tu as fait ? Tu viens ici pour te repentir ? Reste avec les autres corrompus, gardes tes problèmes hors de ces lieux, petit paladin de mes deux.

Elle se retourna vers Chasseur. Elle s'avança vers lui, tout en gardant une certaine distance vers lui.

- Oh, et toi. TOI. La dernière fois que je t'avais vu, j'ai ta queue dans ma face, ME PISSANT DESSUS !! Mais merci, quand même, cela m'arrange le trouble de te chercher, petite merde.

L'elfe s'approcha de lui.

Corrompu ? Si elle parlait du «pact» avec le démon, ça ne l'a dérangeait pas. Elle trouverait un moyen de le sortir de là. Mais simplement pour s'assurer qu'elle pensait bien à ce qu'elle disait, Maeva se risqua.

- Pourquoi dites-vous que Marcus est corrompu ?

En regardant le petit con, elle lui dit:

- Tu sais que chasser un ombre, ça donne pas grand chose, elle est attachée à une personne.

"Oh grande salope demi-divine, je ne voudrais pas vous contredire, mais c'est l'engin de mon frère Ghizou que vous avez eu l'honorable occasion d'admirer. De plus, je vous vois mal parler de beauté, quand vous avez le charme d'un cul vache."

Le sarcasme n'est même pas un mot assez fort pour décrire la phrase de Chasseur. Il se tourna vers Maeva et lui répliqua sèchement :

"Petit bébé en ses terres. Tu n'as même pas eu le temps de percer tes dents de lait que tu défis les adultes. Si tu avais pris la peine de t'informer sur le passé, tu aurais su que les ombres ont envahi ces terres pendant une année. Renseigne-toi sur l'histoire avant de parler du présent."

"Alors catin d'un mort et chienne d'un incapable, me ferais-tu le plaisir de retourner dormir dans un arbre pourri et laisser les simples et puissants mortels faire leur boulot. J'ai deux cibles qui sont très près d'ici et de la mort."

Zacharia arrêta dans son chemin et se tourna vers Maeva, qui se trouvait l'arbre et Marcus.

- Faire un pacte avec les fervants de Shar, c'est être de leur côté, ma chère. Et voyant comment il te décrivait, tu ne devrait pas te tenir avec lui, il pourrait te planter son épée dans le dos, comme il a fait avec l'elfe.

L'archi-druide fit un mouvement du bras par la suite. Elle en avait assez. Les Ents qui se trouvaient derrière Chasseur et Marcus s'avancèrent vers eux, et après quelques débattures, les fit prisonniers. Les deux mains dans le dos, ils ne pouvaient pas faire grand chose, sauf se débattre.

- On va voir maintenant c'est qui la salope, petit tas de merde.

- Attends un peu.. Shar ?

Les arbres bougèrent et Maeva ne bougea même pas d'un poil. Elle regarda les branches emprisonner les deux hommes. Puis elle s'avança lentement vers Marcus.

- C'est vrai ce qu'elle dit ?

Mais c'était absurde. Il l'aidait à ne pas se faire prendre par les priants de Shar. Ça serait stupide d'être de leur côté. Et en plus, Marcus l'a défendait à sa manière d'eux, alors pourquoi serait-il avec eux ? C'était con. Sauf si son but premier était justement de faire en sorte que la jeune femme lui fasse confiance pour ensuite la livrée à ceux-ci. Mais Maeva ne pouvait y croire. Marcus était trop gentil.

Le gibelin fini par se faire maitriser par les ents, mais sans avoir poster quelques bons coups aux arbres. En combattant les arbres, la lance de Chasseur passa très près de Zacharia, mais il la manqua au dernier moment.

"Eh bien si la grosse salope de grosse vache à la solde de minable a besoin d'arbres pour faire son travail."

Zacharia commença à incanter, malgré les insultes à répétions de Chasseur. Alors qu'elle avait la bouche ouverte, il lui cracha directement dans la bouche.

"Sois une bonne femelle et avale!"

Zacharia commençait à incanter quelques mots en langue magique, avant de recevoir le crachat de Chasseur dans la gueule. Elle recracha tout de suite, en donnant un regard sévère à Chasseur.

- OH LA. MOI QUI PENSAIT TE FERMER LA GUEULE, JE VAIS TE L'OUVRIR MON PUTAIN.

L'Ent s'éloigna de quelques pas, donnant plus d'espaces entre la druide et le gobelin. L'autre entité d'écorce qui tenait Marcus vint se placer aux côtés de l'autre. Les deux autres derrière Maeva reculèrent et reprirent place là où ils étaient lorsqu'ils étaient simples arbres. Elle recommença son manège.

- Par les pouvoirs qui me sont conféré par Sylvanus, dieu de la faune et de la flore; par Séluné, déesse d'Argent et Vierge Lunaire; par Lathandre, père de la vie, je vous somme de laisser ce qui nature en paix.

Le vent souffla une bonne bourrasque. L'air devenait un peu plus lourd. La terre branla faiblement. Les Ents qui tenaient les prisonniers bougeait plus que d'habitude.

- Par la voix du pardon, vous devrez regagner la confiance de Sylvanus. Moi, Zacharia, archi-druide et avatar de Sylvanus, je vous…

Les Ents prirent un élan et mirent les deux prisonniers en joute.

- …ORDONNE DE QUITTER CES LIEUX POUR NE PLUS JAMAIS Y REVENIR !

Les arbres lancèrent Marcus vers la forteresse des elfes et Chasseur dans loin dans le marais.

** H-J : N'ayez craintes, ils vont être sains et saufs, tombant dans des arbres, près de la forteresse. À voir dans l'autre post **

Maeva perdit l'équilibre à plusieurs reprises. Lorsque les arbres bougea. Elle s'avança un peu, mais pas beaucoup. Lorsqu'ils furent projeter, elle se dit alors qu'elle commençait à en avoir sa claque !

- T'aurais au moins pu lui laisser me répondre avant de l'envoyer à l'autre bout du monde...

Répliqua-t-elle d'un ton découragée.

- Je n'aurais jamais la réponse si ça continue comme ça !!

Elle s'asseya sur une roche et regarda l'arbre de Sylvanus. Puis Maeva retourna son regard vers la femme. Elle repensa au bonhomme de cinq pieds juste trop stupide et arrogant.

- Et voir que je suis une chienne. Je vais lui lancé le bâton et je suis sûre qu'il va courir après pour le ramener.

Elle sorti de ses pensées.

- Mais au juste... Qui êtes-vous ?

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