Errant seul dans la neige

Dandelune ne revient pas au tertre où l'avait conduit Azraël. La présence maléfique du lieu avait fait fuir au loin les animaux aptent à être chassés. Le Semi-Dragon avait du passer de nombreux jours à s'éloigner de l'activité Humaine du village et de ses environs, du nouveau village en construction, ainsi que de la présence maléfique du tertre. Dandelune ne pouvait pas sentir la présence maléfique, mais il avait déduit que la Goule était au moins une partie de la cause et que les expériences d'Azraël ayant précédé et subsédé à la création de la Goule était en grande partie responssable de l'abandon des animaux dans la région avoisinante.

Le chasseur voyagea loin et longtemps, atteingant plusieurs fois les limites de la barrière magique entourant Mythall. Ne pouvant ni la voir, ni la sentir, chaque fois la force mystique renvoya Dandelune vers le centre de Mythall, jusqu'à ce qu'il se perde quelque part en bordure de Mythall. Le guerrier passa donc son premier hiver éveillé à maudir son mauvais sort et à errer sans autre but que de survivre une journée de plus. Éloigné de tout, Dandelune vécu de la chasse et de l'espoir d'une prise, dormant peu, mais survivant au froid intense de l'hiver. Créatif, le Semi-Dragon réussi, s'inspirant d'histoires plus ou moins crédibles, à apprendre plusieurs techniques de survi hivernale.

Dandelune perdit beaucoup de poids, sa volonté fut mise à rude épreuve, mais il survécu, comme si sa destiné l'attendait sur un autre chemin que de mourir seul dans la neige contre le froid. Il n'en était pas à son première isolement et progressant, toujours sans jamais regarder derrière lui, il explora les limites de Mythall.

C'est ainsi, qu'un jour, il rencontra...

Pyros qui se tenait devant un bûcher digne de ce nom... Il semblait danser en lançant du bois au feu faisant repousser le feu.... la température était dure a supporter pour quelqu'un sans résistance.... Le Bucher mesurait environ 10 pieds de large et les flammes léchaient les pointes des arbres sans feuilles de la forêt... la neige avait été repousser....

De l'autre coté des flames était assis un homme ou du moins quelqu'un qui y ressemblait fortement. Il apercut le draconien et fit signe à Pyros d'arrêter de sautiller et de regarder...

L'autre homme, ni tout a fait sauvage, ni tout a fait civilisé, faisait cuir un morceaux de viande avant d'en prendre une boucher. Un petit sac sanglant contenant le même genre de victuaille traînait non loin de là. A la vue du draconien, ses yeux se plissèrent, la méfiance couvant au fond de ses globes aux milles visages.

***Désolé du délais***

Le Semi-Dragon senti de loin le brasier et ne s'y approcha pas, de crainte que le contraste chaud/froid est un effet mortel sur son corps, qui par un miracle déjà impressionnant survivait à l'hiver, mais à un terrible prix. Ses ailes, qui faisaient sa fierté furent englouties par la morsure du froid. Elles lui permis, au début de l'hiver, de protéger son corps et de l'isoler du froid dans sa chasse, qui seulement très tardivement porta fruit et permis à Dandelune de se vêtir de la fourrure des animaux chassées. Également, résister au froid exigea une grande quantité d'énergie et ce sont les ailes qui une fois de plus encaissèrent le choc.

Un matin, les ailes se cassèrent, complétement gelées. La douleur aurait dû être intense, mais l'engourdissement du froid lui évita se tourment physique. Ce n'est que par après que finalement Dandelune pu trouver la piste fraîche d'une proie, un cerf. Assez grand pour le vêtir et assez consistant pour le nourrir. C'était le début de l'hiver... Maintenant que l'hiver s'adoucit tranquillement, Dandelune à retrouver un semblant de bonne forme physique et pu survivre à son handicap. Le sang vigoureux du Dragon en lui s'adapta et son dos s'est reformé pour ne plus laisser de traces des ailes. La présence des deux hommes ne pouvait signifier qu'une seule chose, le Semi-Dragon se rapprochait des habitations. Mauvais, très mauvais. Le animaux se feront de plus en plus rare, repousser pour cette pestilentielle odeur de civilisation.

Il était trop tôt pour revenir. Dandelune amorça donc un grand détour pour se maintenir hors de la zone de chaleur du bucher. Le feu primordial pour survivre était maintenant un danger. Si tôt dans la journée, Dandelune risquait les engelures. Son corps s'était moindrement adapter au froid. Pas de feu avant la tombé de la nuit. Couvert de diverse fourrure, Dandelune ressemblait à un homme des bois, mais une bonne vue révèlerait son visage et son museau écailleux, ainsi que sa longue queue.