Dans l'arbre au coeur creux (Curan Stronghearth)

Sujet: Dans l'arbre au coeur creux (Curan Stronghearth) Ven 27 Sep 2013, 00:14

Il existe quatre arbres à conscience à Mythall. Ce sont des héros de Salleum qui se sont transformer en arbre pour la protection des artéfacts de pouvoir : trois talismans des peuples et l'enclume qui les a forgé. L'arbre à l'ancien village protège la conscience de Curan Stronghearth. Porteur de l'épée au coeur noire des hommes, ancien frère d'arme de Miltiade et Gardien de l'honneur de Salleum.

Marcus et Maëva avait tenté une communication avec l'arbre. Normalement, les gens reçoivent seulement des visions, mais parfois, la conscience attirait complètement une personne dans une dimension parallèle. Les deux personnes entrèrent dans une taverne. Tout semblait si réel. La taverne était minable et la clientèle aussi. Un homme dans un coin à l'ombre retenu l'attention de Marcus, il était affalé sur une table.

La serveuse, derrière son comptoir, regarda passer Marcus et Maëva et leur demanda ce qu'ils prenaient à boire.

Maëva avait fermé les yeux, une fois rouvert elle regarda tout autour d'elle. C'était dans l'arbre tout ça ? Non ! Impossible ! Ça se peut ? Maëva avait reprit la main de Marcus dans la sienne et la rôdeuse se colla au bras gelé de ce dernier. Elle regarda la serveuse et fit un petit signe timide et un peu effrayé pour signaler qu'elle ne voulait rien. La prêtresse s'accrochait à Marcus comme si le lâcher allait lui faire atrocement mal, allait la tuée. Qui sait de toute façon avec cet endroit. Maëva leva les yeux vers le regard de Marcus.

- On est où là... ?

Marcus, au départ, ballaya la taverne des yeux. Il regardait de gauche à droite, passant son regard de personne en personne. Le sourire qu'il avait lors de l'entrée avait disparu, et il semblait n'avoir pas conscience de la présence de la rôdeuse. En regardant l'homme affalé sur la table, il eut le contact avec Maëva, et il eut un sursaut, sur-le-champ. Comment était-elle ici ? As-t-elle... non....

- MA... Maëva ?? Qu'est-ce que tu fais ici ?!

Il semblait vraiment surpris, et avait monté le ton un peu, mais avait complété sa phrase en chuchotant. Il donna un regard encore autour, puis retourna sa attention sur Maëva.

- Un....

La serveuse lui demanda ce qu'ils prendraient à boire. Il se redressa pour lui répondre.

- 3 verres, bière naine, si possible, merci... il retourna son attention à la prêtresse de Séluné, Un souvenir à Curan, sûrement. C'est lui, là-bas.

Il pointa l'homme affalé sur la table.

- Qu'est-ce que tu fais ici ??! Comment tu as pu entrer ici, avec moi ?!

Maëva avait l'air un peu perdu face à la réaction de Marcus.

- Mais... c'est toi qui m'a dit que tu voulais quelqu'un pour venir avec toi... Tu as...

Elle s'interrompit. Non... C'était pas Marcus... Le sourire... Il avait l'aire...

- Marcus... Tu veux bien m'expliquer ?

- J'AI QUOI ?!?

Marcus semblait perplexe et très surpris de la réponse de Maëva.

- J'ai jamais dit cela, j'ai seulement toucher l'arbre pour entrer, c'est tout...

Ces yeux grandirent par la suite, comme s'il s'était illuminé à quelque chose.

- Ce bâtard de merde de mes deux ! J'vais lui faire bouffer du cyanure, si je pourrais..., visiblement frustré de la situation.

- Arrête... ! Calme-moi... S'il te plait !

Maëva lâcha Marcus rapidement. Elle ne l'avait jamais vu comme ça et ça lui faisait un peu peur. La prêtresse mit ses mains sur ses oreilles pour ne plus entendre les paroles du vampire.

- Arrête... Je t'en prie.

L’homme sur la table resta insensible à la scène de Marcus et Maëva. Il était trop loin pour les entendre et ça ne l’intéressait pas. Les pintes de bière s’accumulaient devant lui et il ronflait dans son sommeil d’ivrogne.

Quand Marcus parla d’Elrohir, il eut une vision que lui seul était capable de voir. Elrohir se tenait devant lui avec une chope de bière à la main. Il sortit une fiole et la vida dans la chope. Le liquide était noir et il y avait une petite tête de mort sur la fiole.

— Je meurs, tu meurs, il lui fit un petit clin d’œil.

Lorsque Maëva mit ses mains sur ses oreilles, elle fût envahie par l’obscurité. Les ombres s’étendirent et elle se retrouva seule avec elle-même. Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. Elle entendit un petit ricanement féminin au loin. Avant qu’elle puisse déterminer son origine, les ombres se retirèrent et elle vu la serveuse devant elle avec trois chopes de bière.

— Vous allez les boire debout?, demanda-t-elle.

Maëva se sentit oppressée par les ombres qui l'entouraient, elle se pencha, se plia en deux pour tenter de garder le peu de clarté qu'il y avait, mais ce ne fût guère long que tout avait était envahi. Elle gémit à l'idée que Malgol puisse même la trouvée dans cet arbre... qui n'avait pas l'air d'un arbre. Elle ne voulait pas avoir encore un contact avec sa griffe... Puis ce rire de femme, elle devait sûrement le connaitre, mais rien ne lui venait en tête, pas assez vite pour comprendre. Tout revint ''normal'' autour d'elle alors qu'elle était encore plié en deux, elle se découvrit rapidement les oreilles, se redressa rapidement et attrapa la main du vampire en même temps de faire un saut face à la voix de la serveuse. La prêtresse de Séluné resta de marbre face à la personne et à la question. Maëva serrait la main de Marcus sans se soucier de lui faire mal ou non. Elle s'accrochait pour ne plus jamais le lâché ! La rôdeuse ne faisait que fixé son regard sur la serveuse. Était-ce son rire ?

Pendant les quelques secondes qui prit pour Marcus de voir la "vision", il eut un petit sourire en coin en voyant Elrohir, prenant la remarque la plus ironquement possible. Cependant, il savait qu'il était lié avec lui, et qu'il devait trouver une solution à cela. Il revint à lui lorsque la serveuse lui apporta les trois choppes. Un peu abasourdi, il lui répondit promptement.

- Heu... Non non, on a un ami à aller voir... Merci, c'est gentil.

Le vampire prit les trois choppes à une main en la remerciant, l'autre étant occupée par la rôdeuse. Il s'avança vers la table de l'homme affalé en déposant les choppes sur la table, moyennant un peu de bruit pour le bousculer un peu dans son sommeil éthylique.

- Je crois qu'on a le droit à une bonne discussion, pour une fois...

Au moment où la famille arriva à la table, la peur qu'avait Maëva s'évapora toute entière. La rôdeuse lâcha la main de Marcus et observa l'homme d'un air intrigué. La jeune fille se sentait aussi beaucoup plus forte, comme si sa faiblesse habituelle n'était plus qu'un vaste souvenir sans importance. Elle se racla la gorge, pour espéré que l'attention du Curran remonte à eux et qu'il sorte de son ''overdose'' d'alcool.

Quand Marcus voulut prendre les bières, la serveuse s’évapora. Elle était de nouveau derrière son comptoir à laver des verres. Cet environnement était basé sur la réalité, mais il n’était pas régi par les mêmes lois. Le duo avança quand même vers Curan et s’assit sur des chaises qui semblaient normales.

Curan releva la tête et vit à qui il avait à faire. Il balaya la table avec son bras pour faire tomber les chopes vides sur les deux intrus. Voyant que ses invités n’étaient pas près de partir, il se releva avec difficulté et s’affala sur la banquette.

— Est-ce que je pourrais rester mort et avoir la paix pour le restant de ma vie? Est-ce trop demandé...

Maëva soupira, mais ne comprenait pas trop. La jeune fille lui demanda alors:

- Et toi ? Tu veux lui parler qu'on en finisse ? Il a déjà assez d'ennuis et d'idioties à vivre avec parce que monsieur lui a donné son épée !? Je crois que tu lui dois au moins ça.

La prêtresse n'avait aucunement parler méchamment, seulement un peu plus cru dans ses mots utilisés. Maëva n'aimait pas où elle était et avait hâte de s'en aller. C'était qui... ce rire... ? La rôdeuse passa une main dans ses cheveux.

- S'il vous plait.

Marcus posa sa main sur la main de la rôdeuse en signe de se calmer. S'ils devaient parler, ce ne serait pas dans un climat de conflit. Le vampire retourna son attention vers Curan.

- C'est trop demandé... pour l'instant. Ça fait trois ans que je ne suis pas venu te voir, Curan. Ça fait trois ans depuis que tu n'as plus cette épée sur le dos et que moi, je souffre le martyr un peu grâce à ça. Tu me l'a donné comme ça, sans rien me dire...

Il se redressa sur sa chaise, un peu incomfortable.

- Écoutez... Je suis ici quelques temps simplement pour poser quelques questions avant de vous laisser à... ça.

Il donna un regard autour de lui, montrant la scène-vision.

- Est-ce que ça, c'est trop demandé ? Briser un peu la routine ?

Curan agita la main vers les choppes vides, elles s'évaporèrent. Il se redressa et prit une posture plus droite et franche. Il n'avait pas du tout l'air ivre. Sa voix était froide et cassante.

- Si seulement elle avait un vrai effet ici. Rien à faire. Je vie dans mes souvenirs... les meilleurs!

Il écarta les bras et les laissa retomber lourdement sur la table.

- Vous êtes chez moi. Alors faite attention à ce que vous dite ou insinué.

Il pencha la tête pour jeter un oeil à l'épée que Marcus avait dans son dos.

- Alors tu commences enfin à comprendre qui elle est. C'est bien.

Maëva, contrairement à d'habitude, ne se sentit pas effrayée par l'homme. Elle continua de le regarder, mais eu un petit mouvement de recule quand il finit par bouger. La rôdeuse l'observait parler, rien de plus. Puis il passa son dernier commentaire.

- Elle est quoi ou qui ?

Marcus se pencha vers l'avant, appuyant ses bras sur la table.

- Oui, mais je veux avoir plus de précisions sur quelques points de l'histoire. Des bouts qui me sont flous, ou peut-être de simples mensonges. Ça m'expliquerai ce qu'elle contenait.

Il avait insisté sur le dernier mot, en essayant de voir si ceci pourrait faire réagir le héros.

- Miltiade, c'est toi qui l'a tué ?

Le vampire avait lâché cela ainsi, sans préparations. Il savait qu'il importunait l'homme dans son repos éternel, et qu'il voulait que les deux intrus départent au plus vite.

Curan ne répondit pas à Maëva, il était plus intéressé par ce que Marcus lui disait. Il parlait au passé de l’épée...

— Ce qu’elle contenait? Tu crois avoir réussi à te libérer d’elle?, il eut un sourire sans émotion, On a tous cru être capable de la contrôler ou la libérer un jour ou l’autre... puis la réalité nous rattrape plus rapidement qu’on le pense.

Stronghearth serra les poings à la mention de Miltiade. Malgol l’avait piégé dans le meurtre du paladin. Il ne regrettait pas son geste, mais il en voulait à l’assassin qui l’avait tué par la suite. En fait, il avait compris pourquoi Malgol l’avait tué, mais il ne comprenait toujours pas pourquoi lui avait été repêché dans les limbes et pas Miltiade. Curan n’avait plus rien à cacher maintenant qu’il est mort.

— Oui, c’est bien moi. L’histoire dit le contraire et c’est bien mieux ainsi. Mon seul regret c’est de ne pas l’avoir fait plus tout. C’était une ordure...

Le guerrier était amer. Il repensa à ce que la femme lui avait demandé. Malgré ses recherches, il n’avait jamais pût dire avec certitude l’histoire de l’épée et ce qu’elle avait en elle.

- Pourquoi une ordure ?

Après tout, un paladin pouvait-il être plus un ordure que Curan ? C'est lui qui avait commis tout ses crimes et ses viols. Pas Mari... Mira... le paladin. Comment un paladin pourrait être pire que Curan !? C'était stupide. Elle n'y croyait pas.

Marcus n'eut aucune réaction devant l'aveu de Curan. Il le savait déjà, il voulait simplement confirmer l'information.

- C'est bien, ça confirme ce que j'ai entendu et vu, mais je ne suis pas là pour te rabrouer sur le passé. J'ai jamais connu Miltiade et je me fout un peu de ce qu'il a fait pour en arriver là. Ce qui m'importe, c'est l'épée et ce que Malgol t'a fait pour en arriver là, et comment se sortir de ce poltron.

Il attendit un certain moment, puis dégaina l'épée pour la déposer sur la table, dans un petit vacarme. Il eut un petit regard vers Maëva, ouvrant ainsi une réponse pour l'ancien guerrier.

- Elle contenait quoi ? L'âme de qui ?

Il retournerait sur le cas de Miltiade un peu plus tard.

Curan croisa les bras et s’accota dans le fond du banc. Quand son dos toucha le dossier, le banc se changea en chaise rembourrée, beaucoup plus confortable. L’épée noire déposée sur la table dégagea une petite fumée grise qui se répandit sur la table. Quand la fumée partit, la table était désormais en marbre. Marcus et Maëva étaient assis dans des chaises similaires à celle de Curan. Ils n’étaient plus dans la taverne, mais il n’y avait aucun repère qui permettait d’identifier la pièce. L’ancien Gardien regarda Maëva et lui répondit avec non nonchalance.

— Inutile de te rappeler que l’histoire est écrite par les gagnants. Ce qui est rapporté est très souvent différent des faits réels.

Il n’avait pas du tout répondu à la question, mais il s’en tenu à cette réponse.

— L’épée... Megnare ne sait pas ce qu’elle est et c’est lui qui l’a fabriqué. J’ai cherché à trouver des réponses, mais je me suis plus perdu que d’autre chose. Tu as une hypothèse?

Ce n’était pas une question, Marcus parlait avec fermeté à propos de l’épée. Il croyait avoir compris. Stronghearth ne releva pas le commentaire de Marcus sur le fait de le sortir de cet endroit. Lurien lui avait déjà fait la demande, mais il n’avait pas donné de réponse. Il était hésitant.

Maëva fût débousolée par le changement d'endroit aussi soudain, mais choquée par le peu d'attention que Curran pouvait donner ses questions et elle. Ce n'était guère compliquée pourtant. La rôdeuse s'asseya en tailleur et écoutait les GRANDS garçons parler sans dire mots.

Marcus tourna son regard pour voir aux alentours, et voir le changement de décor. Il fut surpris un instant, puis se resaisit. Il ne voulait pas que sa curiosité prenne le dessus, et il devait rester concentré.

- Ma... Megnare, le forgeron, lui-même ...?

Il baissa les yeux, et tombèrent dans la lune. Pensif, le vampire fut un peu pris de court. Il n'avait pas pensé à cette issue. Il commença alors à se remémorer l'épée du voyage avec l'ancien groupe, dans le creux du pommier. Cependant, la mémoire lui fit défaut... pendant un instant.

- Oui, je m'en souviens... Darin... Tharrick... Merde...

Il retourna son attention vers l'ancien combattant.

- Mon hypothèse ? Darin a infiltré une âme maudite, à la création des armes. Cette âme servirait à libérer Darin, ou le «faux» Tharick, et le tenir en vie. Cette âme, il l'ignore toujours ce qu'elle est, mais il sait d'où elle venait. Il nous la dit, lui-même. Et l'âme... selon moi, était celle de Darin, lui-même.

Cela faisait du sens. Avec les possessions qu'il avait eu au village, le fait que 4 personnes puissantes s'étaient fait posséder par Tharick, dont Marcus lui-même. C'était du moins ce que le prêtre pensait.

Curan haussa les épaules. Il se rappelait quand il avait reçu l'épée.

- Si ce n'est pas Magnare alors je ne sais pas qui ça pourrait être d'autre. C'est elle qui me l'a donné, il était accompagné d'Azmirtal. Peu importe l'épée existe, il est là le problème.

Le guerrier prit un air maussade à la mention des rois.

- Darin, Tharrick, Elgarin, Sage. Ces rois s'amusent à changer leur nom quand ils se font couronner. Est-ce que ça change quelque chose à leur comportement? Pas du tout. Ils sont souvent plus hautain.

Stronghearth écoutait ce que Marcus avançait. Il y avait quelque chose de vrai dans ce qu'il disait.

- Ça fait du sens... seulement il faut prendre en compte que Darin était parti depuis bien longtemps quand j'ai reçu l'épée. Alors à moins qu'il soit revenu en cachette et qu'il se soit accoquiné avec Megnare, ce qui m'étonnerais, je vois pas comment il a fait pour mettre son âme dans l'épée.

Marcus donna un regard à Maëva, puis à Curan. Son hypothèse était plausible, mais pas à la mémoire du combattant. Il devait creuser plus. Peut-être retourner voir Magnare...

- Azmirtal... J'ai entendu son nom souvent. Pas très aimé, de ce que j'ai compris... Je retournerai voir Megnare pour lui poser plus de questions sur sa création... Il saura peut-être me dire un peu plus. Il m'a pas parlé de lui, simplement qu'il s'agissait d'une âme qui saurait faire revenir Darin.

Le vampire avait beaucoup à faire. Du coup, il ne savait pas comment se sentir. Bien ? Mal ? Il avait libéré une âme qui saurait faire revenir Darin. Était-elle parti vers l'au-delà ? Était-elle toujours dans les parages, dans le plan de l'éthere ?

- Du coup, je crois avoir les réponses à mes questions, si je peux dire ainsi. J'aurais dû aller voir Megnare directement, cela m'aurait sauver du temps...

Il prit un instant pour demander autre chose.

- Aucune idée de comment se débarasser d'une ombre, disons Malgol ?

Le guerrier se frotta le menton en réfléchissant à Azmirtal. C’était un chic type, mais un peu trop fouineur. Il faut dire que c’est un archimage qui croit tout savoir de l’humanité et qu’il peut faire tout ce qu’il veut comme bon lui semble. Même le roi Sage n’avait aucun réel pouvoir sur lui. L’influence qu’Azmirtal avait à la cour était plus qu’enviable. S’il l’avait voulu, il aurait pu prendre la place du monarque et dominer les royaumes avec la puissance de Salleum et de la pierre elfique.

— Azmirtal est quelqu’un de bien. Il aurait pu faire beaucoup plus de choses et dominer Salleum s’il le voulait. À part le fait qu’il est un mage et se comporte comme s’il avait la connaissance absolue, il était bien. Les mauvaises langues disent qu’il se serait enfui pendant la création du mythall, laissant les elfes archimages avec un mythall plus ou moins efficace. Je pense plutôt qu’il y avait mis trop de sa puissance pour protéger la cité de Tharrick et il est... disparu.

Curan fit un mouvement de main et un son avec sa bouche imitant un objet qui part en poussière. La manière que Marcus avait parlé de Megnare fit sentir Curan comme une personne inutile. Toute sa vie il avait été utilisé comme un pion, normal qu’il ne soit pas dans les secrets des dieux. Son humeur se fit plus noire et l’environnement changea. La table reprit sa forme en bois, mais plus noire et moisit. La lumière se fit plus glauque et des bruits de dispute se firent entendre. Ils étaient de retour dans une taverne, pas la même que le début. Une taverne plus miteuse où il y avait une bagarre de taverne. Il n'y avait que des hommes humains présents.

— Parfait. La prochaine fois va voir ailleurs. Je ne sais rien d’intéressant, donc je te suis inutile.

Un homme tomba sur la table. Stronghearth dégaina la dague de l’homme et lui planta dans le torse. Il regarda Marcus par dessus de cadavre et lui sourit.

— Voilà comment on se débarrasse des problèmes!

Il poussa le corps sur le sol.

— Si tu veux vraiment mon avis, Malgol est un homme qui a beaucoup plus de bon sang que la majorité de crétins qui gouvernaient Salleum. Arrange-toi pour que tu lui sois plus utile vivant que mort.

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