Pa PaCeR, la plaine

Un peu étourdit du passage de la bête, Olath porta une main à son crâne froid et rigide comme la marbre. Il secoua la tête, rassemblant ses esprits et balayant le sol.

Un pentacle à sept branches apparut en un éclat de lumière noire.

Ce même symbole s'estompa la seconde suivante.

Avant même qu'il ne s'éteigne, Olath s'enfonça dans la forêt derrière Malgol, sa vitesse et son agilité vampirique lui permettant de rattraper tranquillement l'assassin notoire.

- "Très bien, je l'aurai à l'oeil" dit-il télépathiquement à Azraël.

Olath se déplaçait furtivement (Discrétion 1) sans pour autant se cacher de Malgol.

- "Il est rapide, Azraël, trop rapide pour un humain."

Même s'il n'essayait pas d'être discret, l'assassin serait tout aussi difficile à rattraper, se disait le Sang'alyr.

Azraël se dit pour lui-même. 

-C'est bien ce que je redoutais, cela aurait été trop facile.

Il se mit en marche vers le marais d'un pas lent, son mort-vivant sur les talons. La large toge du mage commençait à s'imbiber de la pluie couleur cendre. Le tissus sombre devenait saillant sur la constitution cadavérique de la liche. Le mort-vivant qui suivait le nécromant marchait à une vitesse normale, il avait tout simplement le dos vouté et une lueur glacial dans se qui restait de ses yeux vides et brumeux. Même si le marais était un lieu propice pour les mort-vivants, Azraël n'aimait pas ce lieu, et il avait ses raisons. Disons seulement qu'il n'avait eu de très bonnes expériences en ces lieux.