Pa PaCeR, la plaine

-Mais qu'est-ce... murmura t-il. Je crois que je vais devoir rester ici le reste de la nuit... je ne sais pas ce qu'il a mais je vais faire mon possible.

Il se releva tranquillement et dit aus deux gobelin :
-Vous devriez vous éloigner quelque instant, sa pourrais être dangeureux

Le gobelin, insulté par le paladin, retourna, brusquement, sa tête vers lui et lui dit sèhement:

"Moi plus fort que toi et avoir meilleure magie. Toi faible et impussant face à Ghizou et le pouvoir du Gazou!"

Il se retourna vers l'orque qui avait poussé un drôle de cri; stupide, il ne pensa pas que cela pouvait être dangereux. Il commença à danser et chanter autour de la peau verte et fit une courte prière, inusité(vous avez déjà entendu Ghizou faire une prière, trop long pour que je l'écrive au complet!) et toucha l'orque au torse. Il dit puissament:

"Je te libère de ta malédiction! Maintenant, retrouve toi seul dans ton corps!" (Délivrance des malédictions )

Le gobelin, essouflé par cette effort divin, prit une gorgée d'eau dans sa gourde à la ceinture et observa la réaction de l'orque, prêt à faire face à quoi que se soit...

Ornul, qui s'y connaissait en terme de possession, ne prit pas ses distances, mais s'approcha. Face à l'orc, il se pencha pour avoir la tête au même niveau que la sienne. Il lui prit le menton et le va la grosse tête verte. Une fois que le contact visuel fut établi, le marchand se mit alors à parler. Mais, en fait, se n'était pas vraiment des paroles. C'était plutôt un mélange de murmures et de soupirs. Après quelques secondes de ce charabia, il demanda à l'orc d'une voix calme :

-Qui es-tu?...Comment t'appelles-tu?...

Zicorn recula un peu.

-Mais que faites vous bon sang, dit-il au marchand. Il est dangeureux, éloignez vous!

Avant que tout cela ne devienne dangeureux, Zicorn dégaina sa dague discretement.

Au moin, j'aurai ma dague si tout devien dangeureux, pensa t-il.

Le gobelin regarda la scène, il cru comprendre ce que voulais le marchand. Il le prit par surprise, pendant qu'il était absorbé par ses paroles et il le tassa avec fougue de l'orque, l'envoyant sur le dos à quelques pieds de l'orque. Avec son ouie de créature mystique, il reconnu un dégainement de dague. Il observa autour de lui: *Pas gobeline, pas bouger; marchand non plus; et orque malade* pensa-t-il. Il regarda le paladin et donna un bon coup sec sur la main qui tenait la dague, voulant la faire tombé.

"Pas personne approché peau verte. Sauf gobeline, nourrir orque. Toi (un pointant le paladin) pas sortir armes ici, armes mauvais et pas bon pour magie, rendre magie pas contente. M'sieur parle démon, pas faire ça avec ami orque... sinon toi pas aimer que Ghizou se fache, peut être méchant quand je veux.", il prit une branche et traça une cercle autour de l'orque qui le dépassait de deux pieds et s'énnonça, " Plus personne approché ami tant que lui pas meilleure forme et moi décide quand lui meilleure forme.", il s'approcha de l'orque et lui dit doucement, " Toi malade et vu que toi aimer moi et moi aimer toi, moi prendre soin toi et même si toi veux pas faire ce que Ghizou dit que c'est bon pour toi, je devrai le faire pour ton bien..."


*h-j: il faut laisser Grumsh répondre, sinon on sait même pas si mon sort à fait de quoi. et pas la peine de poster pour juste écrire: "ouai" c'est de la pollution dans un post de rp qui en as pas besoin. *

N'ayant pas prévue l'attauqe de ce gobelin, Zicorn échapa sa dague.

-Bon parfait, dit-il avec mécontantement. Je vais attendre...

Apres un tres long repos en touré des ses bons amis, la lumiere du jour commencais a filtrer au travers des feuilles des arbres au dessus d'eux. L'orc se releva et ri d'un rire gras et satisfait

- Har har har, toi devrais savoir Pa PaCeR, Grumsh y'a déja montré a toé que lui plus fort que toi la, prendre des forces, c'est ca qui te faut. Mais toé pu facher apres grumsh, grumsh aider toé Har har har.

Sur ce, l'orc se retourna et dit aux autres:

- venez avec moé

Assis prêt du feu, un orque s'y tennais, avec un couteau dans la main, cette orc imbécile taillais dans totem dans une buche de bois tout en chantant d'un air répétitife.

-TOTEM, totem, totem, totem, totem, TOTEM, totem, totem, totem, totem, TOTEM ... !

Le future shaman était tellement occuper sur son totem et de donner des coups de pieds sur le sol en chantant, qu'il n'aurait jamais entendu une personne venir, même si celle-ci était un assasin voulant sa mort...

Azraël marchait sur le sentier qui menait à l’Auberge des pluies. Rencontrant un croisement, il prit le chemin opposé à sa destination initiale et entreprit de se diriger vers la plaine. La liche voulait aller prendre le pouls de ses troupes, les Parjures. Ce groupe constitué d’humains, d’un génie déchu et des Sang’Alyrs. Ce peuple que le sorcier avait ramené des abysses du temps. Une colonne de fumée semblait provenir du campement, probablement leur feu de camp, mais il y avait plusieurs lignes de fumées dans le ciel. Azraël n’accéléra pas le pas et resta sur ses gardes. Arrivé audit campement, il constata avec colère que le campement était en ruine. Les tentes brûlées, les structures encore flambantes, des corps inertes un peu partout. Azraël s’approcha des corps, il put deviner qu’une bonne partie des Parjures avait été décimée, mais que certains, ayant survécus, ont probablement pris un retrait stratégique. Une haine profonde grondait dans la carcasse osseuse du nécromant. Celui ou celle qui avait osé proférer cette affront à son égard connaitra une fin plus horrible que la mort. Il utilisa un sortilège de divination afin de sonder les environs, histoire de savoir s’il restait des survivants ou si les scélérats étaient encore dans les parages. Il détecta…

Les filaments de fumée qui se dressaient entre la liche et l'homme en noir, lui donnait un aspect presque fantomatique, comme un souvenir resurgi du passé. Azraël se demandait qui était cet personne, sa mémoire devait lui jouer des tours. Il quitta le campement, prenant soin de regarder parmi les cadavres s'il n'y en avait qui n'était pas des siens. Nulle trace, tous les corps qui gisaient au sol appartenait aux troupes des Parjures. Le sorcier s'approchait tranquillement de la base de ladite butte. Maintenant plus près de cette ombre au regard ardent, un rayon de la Lune perça les arbres et illumina une faible parcelle du visage de l'inconnu. Azraël s'arrêta subitement. Un rictus malsain se dessina sur son visage. Il déclara, comme s'il avait attendu ce moment depuis un bon moment.  

-Malgol, cela faisait longtemps.  

Azraël recula d'un pas et baissa cérémonieusement la tête, crâne grisâtre encapuchonnée dans sa toge sombre. Il ne releva qu'un peu la tête, gardant le regard baissé, ne fixant pas Malgol dans les yeux. Il dit d'un ton presque respectueux.

-Monseigneur, je suis comblé de vous revoir, après si longtemps. Vous arrivez au bon moment... Je ne sais pas si vous êtes aux faits de l'état actuel des choses, mais, malgré que les troupes aient exterminé la résistance futile de ses terres, des rebelles tiennent bon et se terrent, se rassemblent.

La liche osa regarder le maître assassin droit dans les yeux. Une lueur rougeâtre luisait au creux de ses orbitres vides.

-Vos... prédécesseurs ont malheureusement échoué à leur devoir... et ont péri. Sans compter que nous comptons un traître dans nos rangs. Hraant, le hiérophante de Baine. Je suis contrarié de vous annoncer qu'il s'est détourné de son devoir afin de ce consacrer uniquement à l'adoration de son dieu. Je reviens donc sur l'importance de votre retour, pour diriger les forces vers l'ultime voie.

Azraël eut un sourire de satisfaction. Il suivit Malgol vers les ruines du campement. Les filaments de fumée avaient été rompus à la racine, les tison tantôt encore rougeoyants étaient maintenant noirs et humides. La liche grinça des dents de colère.

-Maudit soit cette étrange pluie. Elle va brouyer les pistes. Les feux étaient encore chauds lorsque je suis arrivé il y a peu. L'attaque doit être récente.

Le sorcier jeta un coup d'oeil plus attentif sur les décombres, mais gardait toujours une attention sur le maître assassin. Il finit par lui adresser.

-Pour ce qui est de mes assassins, je te les confierai dès que j'aurai retrouvé leur trace, mais je vais m'occuper d'eux avant cela. Ils ont des explications à m'offrir sur... leur échec. Je suis persuadé que tu sauras les rendre plus efficaces. Les rumeurs qui ont couru à ton sujet, fondées ou non, ventent tes... prouesses, ma foi hors du commun.

Parmis les cadavres dispersés un peu partout, seuls des membres des Parjures s'y trouvaient. L'attaque surprise a du être violente et rapide. La liche fit mine d'observer les environs lorsque Malgol lui posa sa question, cherchant une réponse à lui offrir. Il finit par dire.

-Pour être franc avec toi, je vais tout d'abord rassembler les effectifs. Ce ne sera qu'après que je pourrai préparer un quelconque plan. Par contre, je peux te garantir qu'un énorme bain de sang s'annonce, j'en donne ma parole.

Azraël entendit des bruts dans un bosquet proche. Peu importait pour lui s'il s'agissait d'un survivant ou d'un ennemi. Il ne voulait que le garder à portée de main. Il leva une de ses mains squelettiques et commença à formuler une incantation. Un tourbillon rouge sang tournoyait dans sa main.

-Luth'ol del...

- ... Slurp?... Il y a longtemps que j'ai vu ce sort, haha!

Olath apparut soudainement, dissipant son invisibilité. Pour quelconque raison, le sort de détection lancé plutôt ne l'avait pas affecté. Il tourna la tête vers l'assassin.

- Malgol.

Il baissa doucement la tête en guise de respect.

- Olath Sang'alyr, Prince de sang, Héritier des ombres et... je vous épargne le reste.

Il fit quelques pas comme si la pluie ne l'affectait pas, n'affectait pas ses chaires aussi froide que l'hiver. Il se baissa, agrippa par le nuque le cadavre de sa maîtresse et l'embrassa délicatement comme on embrasse une personne sur le seuil de la mort. Il lécha le sang pourpre qui avait coulé de ses lèvres, le sang qu'elle avait craché après qu'on l'ait empalée.

- Un peu sucré... Il y a de la magie derrière ce qui est arrivé ici, pas seulement du fer et de la chaire.

Il déposa le cadavre comme pour ne pas la réveiller et lui ferma les yeux en soufflant une douce prière aux allures elfiques mais sinistres.

Stupéfié par ce qui venait de se passer, Olath s'approchant de la créature afin de mieux l'observer tout en conservant une distance sécuritaire...

- Dites-moi Malgol, je pourrais avoir un peu de sang de cette créature?

Puis, interrogé par sa position, il demanda:

- Vous croyez qu'il cherche à nous montrer quoi? Les responsables de ce qui s'est passé ici? Les Parjures survivants?

Azraël ne sembla pas du tout surpris de l'apparition soudaine de Olath. Il fut un peu amusé par le petit spectacle que celui-ci venait de leur offrir. Le nécromant entreprit d'ajouter aux présentations.

-Malgol, Olath. Olath, Malgol. Olath peut être considéré au même titre qu'un soldat d'élite dans nos troupes.

Lorsque la bête s'agita et pointa en direction du marais, la liche sauta directement à une conclusion. Il fit un signe de négation de la tête lorsque le sang'alyr posa sa question et déclara, comme s'il eut s'agit d'une évidence. De la colère était perseptible dans sa voix.

-Non mon cher, il pointe la direction du trou des réfugiers. Ces satanés elfs s'en sont retournés se cacher dans leur petite forteresse au fond du marais.

Azraël se demandait bien ce que pouvais être cette créature. Il n'en avait encore jamais vu de semblable auparavant. La liche regarda Malgol s'en aller avec Tark. Il communica à Olath par télépathie.

-«Suis-le, nous devons le garder à l'oeil, je vous rejoindrez.»

Il s'approcha rapidement d'un cadavre et, de ses griffes, déchiqueta le cou très grossièrement. Le nécromant attacha ensuite les cheveux de la tête du mort sur sa ceinture et s'approcha d'un autre cadavre, celui-ci n'avait pas encore été profané. Azraël mit sa main sur le torse et resta ainsi durant quelques secondes. Le corps, avant inerte, s'anima et se releva.