L'Église

*H-J* La scène se situe après le 8h donc tener cela en compte *F H-J*

Un thiefling portant fièrement une couronne sur la tête arriva enfin à l'église accompagné d'une jeune femme le suivant à courte distance. Il portait un sourire de satisfaction comme s'il était content de lui-même ou d'un geste qui venait de faire. Plusieurs interrogations défilaient dans sa tête mais il savait que certaines d'entre elles seraient bientôt répondues. Il ouvrit la porte et invita la jeune femme à entrer.

Assit-toi très chère, nous avons à parler.

Après que la femme fut assise en lâchant un grognement, il prit place directement devant elle. Il prit sa posture de réflexion: le coude gauche appuyé sur son genou, la main tripotant son bouc. Son regard se fixa sur celui de la femme furieuse. Il était perçant semblant sonder le moindre tréfonds de l'âme de la dame.

Maintenant, je veux que tu me dises la vérité et seulement la vérité. Tu sembles être Mahéva la fille d'adoptive de Marcus Blackrose et ainsi petite fille de Pyros Blackrose mais mon instinct me dit que cela n'est pas le cas. C'est pour cela que je vais faire quelques vérifications.

Le demi-diable prit la dague qui était à son mollet et entailla le dos de sa main gauche. Il se remémora qu'elle lui avait demander sa dague alors qu'elle avait celle de Krakos en sa possession. Hormis les mains de velours, il n'avait pas vu beaucoup de gens manipuler 2 dagues simultanément. Il fondait son observation sur les récents changements d'attitude de Marcus ainsi que pour se qu'il avait entendu à la taverne dans la conversation que Malice et Morbis.

Si tu es réellement Mahéva cela ne te posera aucun problème de soigner une si petite blessure. Si tu en es incapable alors dit moi ton VÉRITABLE nom. Saches qu'une vipère sais reconnaître la capacité d'une autre et peut la déjoué.

Filië regarda le sang coulé sur la main du demi-diable. Elle s'en fichait du sang, mais elle ne pouvait pas le soigner... Il fallait qu'elle trouve une solution pour ne pas dire qui elle était, mais avec le brassard, c'était impossible... Dès qu'elle ne l'aurait plus, elle le tuerait ! Il fallait qu'elle se débarasse de ça. Elle ne pourrait jamais continuer à être ''Maëva'' si elle gardait cette chose. Elle croisa les bras.

- J'ai plus de pouvoir. Je suis Filië... Une amie de Maëva.

Filië se mise à rire, sarcastique, mais sincère à la fois.

- Je suis sa filleul. Attention, je suis pas un vilain jouet !

Elle eu un rictus.

- Parce qu'elle me l'a permis. Je dois dire que j'admire le courage de cette petite. Mais, je suis plus importante qu'elle. Tout le monde le sait ça. Pourquoi veux-tu tant savoir qui je suis ? J'ai pas l'intention de faire de mal à qui que ce soit. Pas si j'ai une bonne raison de le faire. Ne me dis pas que tu n'as pas confiance ?

Elle décroisa les bras et son rictus disparut. Elle semblait redevenir cette jeune fille innocente qu'était Maëva. Elle semblait perdue.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Maëva croisa le regard de M. Vaudois, puis son bras et elle eu un moment de panique.

- MARCUS !!!

Elle essaya d'enlever le brassard, la panique l'envahissait.

Ne bouge plus! dit Za'nhar'tios avec une voix pleine d'autorité et un ton de voix un peu plus fort que celui de la conversation. Suite à ces mots la jeune femme s'immobilisa.  Éloigne ton bras du brassard et calme toi car rien de mal va t'arriver venant de ma part, si tu collabores gentiment.


L'homme couronné n'avait même bas bougé de sa position et son ton redevenu normal après la première phrase. Il savait que l'énervement dans cette situation ne servait à rien. Est-ce une prestation ou une véritablement une reprise de contrôle de son corps qu'il avait sous ses yeux pensa-t'il. Une idée lui venu.


Écoute moi bien car ce que je vais dire te concerne.
Règle 1: Tu ne tenteras plus d'enlever ce brassard car sans ma permission le retirer signifie ta mort je te rappelle.
2. S'éloigner trop de moi signifierait ta mort également alors reste près.
3. Attenter à ma vie, pourra se résulter par ton décès soit par ma volonté ou mon trépas.
4. Demander ou recevoir les effets de dissipation de magie, délivrance de malédiction ou de maladie, Sanctuaire, Zone d'Antimagie, Bouclier Suprême, Esprit impénétrable et tout type de Guérison suprême est interdit sans mon approbation.
5. Tu dois me dire la vérité à chacune des questions que je te pose.
6. Filië cesse de prétendre être Mahéva sauf si je te donne l'autorisation.
7. Si changement de personnalité véritable il y a, tu devras me le faire savoir d'une façon subtil mais indéniable pour moi sans me porter préjudice.


Tu vas te plier à ses règles car bien que plusieurs personnes me considère méchant, je ne suis pas le mal incarné. Me suis-je bein fais comprendre? Maintenant, quel était cet arrangement avec Malgol pour que la petite Mahéva se laisse volontairement possèder par la filleule de celui-ci? 

La jeune femme cessa de bouger et le fixa.

- Filië ? C'est qui... ? J't'en prie... Enlève-moi ça.

Une larme roula sur la joue de la prêtresse de Séluné.

- Tu sais que j'aime pas être près de toi... s'il te plait... laisse-moi m'en aller. Je veux rejoindre Marcus... Tu me fais peur... S'il te plait...

Elle semblait maintenant paniquée.

- Je vais être gentille... mais enlève-le...

La jeune fille se gratta les bras d'un air appeuré.

- J'ai... l'entente... c'était que... C'était que je... je... je devais... trouvez pourquoi le sang des loups... empoisonne les vampires... Mais j'ai pas trouvé... et tu sais pourquoi... je sais... Mais... S'il te plait... J'veux m'en aller... M. Rouge... J't'en prie...

- Non !! J't'en prie... Laisse-moi m'en aller !!

Puis elle pensa un moment, un peu perdue.

- Attends... pas parce que je me cache à 10 pas des sentiers que je suis assassin... Je suis une rôdeuse ! Ô Séluné... Je t'en prie aide-moi ! Je t'implore.... Il n'y a pas que les roublards qui peuvent se cacher !! Je le fais depuis que je suis toute petite... Enlève-moi le !

Elle pleurait, presqu'en petite boule.

- Je veux m'en aller...

- Assassin et roublard c'est pas la même chose ?

C'était exactement le même ton de voix curieux de Maëva à son habitude. Elle grimaça a la coupe de vin.

- J'en ai pas envie... Je veux pas boire... Je veux juste m'en aller laisse-moi tranquille...

Filië regarda avec un regard piteux et habituel de Maëva M Vaudois.

- T'as dit que peu importe ce que je ferais, je mourrais... Je trouve pas que ça me protège tant que ça... Je préfère la protection de Marcus... elle fait moins peur...

Maëva plissa les yeux.

- Je suis pas capable d'utiliser deux dagues... J'ai toujours le plus possible deux dagues... mais je me sers seulement d'une à la fois... Mais je suis maladroite... j'échappe souvent mes armes... tu devrais le savoir non ? M Rouge... j't'en prie... crois-moi. Enlève-moi le brassard.

Les roublards sont très populeux en ce monde mais les vrais assassins, eux le pleuvent pas les rues. Pour le cet objet, c'est toujours non. Maintenant, ..... Il fit un pause comme si un détail lui vient à l'esprit. Quoi que tu fasses? Alors maintenant, bois ma chère amie!

La jeune humaine prit le verre des mains de l'homme à la peau sanguine. La robe de ce breuvage était d'un rouge vif et l'arôme qui s'en dégageait était fruitée. Le liquide était plus sirupeux qu'à l'habitude mais le distillateur avait su créé une combinaison qui était subtile. Après seulement la première gorgée le sang du buveur s'échauffait de manière agréable.


M. Rouge, M. Rouge.... Bas les masques Filië! Je t'ai pas donner MON accord pour que tu joue la petite prêtresse effarouchée de Séluné. Tu ne suis pas les règles.

Elle fit un regard un peu étrange après la gorgée.

- Tu me fais boire quoi !?

Filië rageait à l'intérieur, une fois qu'elle trouverait un moyen de le faire lui enlever ce maudit brassard, elle l'attacherait au milieu du village avec des chaines en argent juste pour le voir souffrir encore et encore.

- Ah mais j'écoute les consignes. Ce n'est pas ma faute si tu n'es pas capable de te décider. Tu m'en donnes tellement, je peux pas tout retenir. J'ai retenu l'important et ça me suffit.

Filië garda le silence, mais rêvait de l'égorger pour le simple fait d'avoir insulter son intelligence. Voir qu'on l'a pensait aussi peu intelligente que ça. Il pourrait la torturer et la malmené tant qu'il le souhaiterait, elle n'était pas cette faible de prêtresse qui a peur de son ombre ! Elle est bien plus importante que cette rôdeuse de pacotille. Au moins, elle, n'avait pas peur de mourir. Au contraire ! Cyric n'en serait que plus heureux. Un des siens qui préfère mourrir et le rejoindre plutôt que de dire ce qui ne doit pas être dit ! Qu'il l'a torture ! Maëva avait sûrement hâte d'encore se faire trancher des membres et couper des lambeaux de peaux. Corps peut-être magané, mais Filië ne pourrait qu'en rire encore et encore. Elle ne viverait rien, mais saurait tout. Quoi de mieux que ça !? Elle avait déjà hâte à ce moment de fou rire. « Ô Cyric ! Accorde-moi la force d'oppresser le bien, pourfendre la justice et ramené l'équilibre vers le mal ! Permets-moi de mourir et de te rejoindre ! Donne moi la chance de revenir par la suite et de marcher encore une fois en ton nom sur les terres du Mythallar ! »

- Quelles sont tes buts dans ce Mythallar?

Filië eu un léger sourire en coin, sarcastique.

- Tu veux savoir qui je prie ? Je prie Sylvanus, sinon, je ne pourrais plus être membre des Guan. Je respecte la nature plus que tout. C'est important pour moi.

Elle disait vrai. Sur un point. Elle respectait la nature, avec la mère qu'elle avait, ce n'est pas comme si on lui en avait laisser le choix.

- Malak.

Filië sourit.

- J'adore les loups, si belle créature. Si imprévisible et imposante à la fois.

La roublarde regarda par la suite M. Vaudois chauffer la lame de sa dague sous la flamme de la bougie. Qu'allait-il faire ? La brûler ? Si c'était le cas, elle laisserait sa place à Maëva. Filië n'avait pas envie de jouer à la poupée de chiffon, elle préférait que la jeune rôdeuse le fasse à sa place. Pendant qu'elle pouvait encore profité de sa lamentable présence d'esprit si faible.

- Je travail pour personne, cher. Pour l'instant, si je ne t'aurais pas dans les pattes, j'explorerais les lieux pour les connaitres. Mais de ce que j'ai pu comprendre, ça va être impossible pour un bon moment. Vu que j'ai un capricieux qui refuse de me laisser libre ! Tu m'aurais demandé gentillement de rester avec toi, ça m'aurait fait PLAISIR ! T'es un petit chien des diables, ça m'aurait pas dérangé. Mais il fallait absolument que tu domines cette idiote de Maëva et tu refuses de me l'enlever. J'aurais été plus docile et plus agréable si tu ne me restreindrais pas autant à des stupidités.

- Je ne suis pas immature dans mon attitude, seulement énerver d'avoir ce maudit brassard.

Elle le fixa droit dans les yeux.

- Oh et bien pardonnez-moi ! Je n'étais pas au courant. Mais pour moi, ce n'était ni un insulte ni une moquerie, au contraire, c'était un compliment. Quoi que je dois dire qu'en ce moment, tu es chanceux que je continue d'être aussi gentille dans mes mots. Parce que je dois dire qu'avec ça au poignet, j'en ai pas très envie.

Puis elle haussa les épaules, comme si elle ne savait rien.

- Je sais pas. Je ne suis pas au courant de ce que Maëva peut bien savoir. Je suis pas cette petite faiblarde. Alors non, désolé. Tu vas devoir trouver quelqu'un d'autre pour trouver ton information sur je ne sais trop quoi. Et je trouve ça drôle que tu m'es cru aussi facilement quand j'ai dit que j'étais la filleul de Malgol. Tu crois vraiment que je le dirais aussi ouvertement !?


Elle eu un rire.


- Franchement, je l'ai juste croisé alors qu'il pensait parler avec cette Maëva. Mais je dois dire qu'il a l'air sympathique. Et si tu veux vraiment qu'on parle de cette Myrchani ou quelque chose comme ça, faudrait que tu m'en dises plus, parce que ça ne me dit rien, sauf de ce que j'ai entendu parler.

Dès que la main fit sur la gorge de Filië, celle-ci se dissipa et elle laissa sa place à Maëva qui fit des yeux d'horreur et cria de douleur en pleurant. Elle criait le nom de son père aodptif et paniquait de plus en plus tout en tentant de sortir de la poigne de Za'nhar'tios. Elle relevait ses jambes pour qu'il cesse, mais lorsqu'il arrêta, Maëva plaqua sa main sur sa joue et sentait une texture coupée et brûlée à la fois. Mais plus les secondes passaient et plus elle sentait sa peau redevenir lisse et senti le M se redessiner avec lenteur. Maëva se remise à crier, la cicatrice de Malgol brûlait à chaque milimètre de plus qui ''repoussait''. Maintenant en petite boule, la rôdeuse tremblait de douleur et de peur. Pourquoi Marcus ne venait pas !? Pourquoi son père ne l'aidait pas !? M Vaudois lui avait promis de la protégée.. pourquoi il lui faisait mal !? Elle ferma les yeux et respirait difficilement. Elle voulait se guérir... mais rien de fonctionnait !

Maëva continuait de pleurer, mais s'était environ calmé. Cependant lorsque le demi-diable lui parla, Maëva secoua frénétiquement la tête par peur. La prêtresse mit la main sur le brassard, mais ne tenta pas de l'enlever, même si elle le voulait. Maëva leva doucement les yeux vers M Vaudois, d'un air inquiet et hésitant.

- Tu as promis de pas me faire de mal...

Elle avait la voix tremblante et appeurée.

- Ça fait mal... Ça brûle...